dimanche 27 octobre 2013

Semaine du 20/10/2013


Dimanche: Musculation.
Lundi: Rivière-du-Moulin/UQAC (16,1 km), avec des jambes encore fatiguées de la longue sortie de samedi. Même parcours que le lundi précédent, même résultat: un @#$%?&* de point au ventre! Il faut dire que ça a commencé plus tard cette fois-ci. J'ai tout de même dû m'arrêter 3 fois en l'espace de 1 ou 2 km... Encore une fois, les montées de la fin m'ont «sauvé».
Mardi: Musculation.
Mercredi: Reprise timide des intervalles sur piste à l'UQAC (7,0 km au total). Ayant décidé d'y aller de façon très graduelle, je me suis limité à 3 intervalles de 6 tours (environ 1,1 km), aux rythmes du demi-marathon (DM), du 10 km et du demi-marathon. J'ai été un peu surpris de l'aisance avec laquelle j'ai retrouvé le rythme 10k après l'avoir négligé ces 3 derniers mois. C'est plutôt du côté DM que ça a plus ou moins fonctionné: je suis allé trop vite! Par ailleurs, mes FC étaient au plafond pendant cette séance. La fatigue de la semaine, sans doute.
Jeudi: Mont Ste-Claire via le Sentier aux rats musqués (9,4 km). J'ai bien aimé faire le sentier à la frontale, même si la pluie qui tombe de façon presque incessante depuis maintenant une semaine l'a rendu boueux et «marécageux». Ça glissait en ta à par endroits!
Vendredi: Musculation.
Samedi: Sentiers du Saguenay pour la 2e semaine consécutive! Cette fois-ci, je me suis fait déposer à St-Jean-Eudes et suis revenu à la course à Chicoutimi après avoir fait l'aller-retour dans le sentier jusqu'au pont d'aluminium. Dans cette direction, ça donne plus de 450 m de dénivelé positif. Là encore, la pluie avait rendu le sentier assez glissant par endroits. Le retour vers Chicoutimi, avec le vent de face, la pluie et des Road Glove maintenant bonnes pour la retraite, n'a pas été facile, mais je suis bien content d'avoir tenu le coup. Un autre 24 km d'engrangé, avec des points de dureté du mental en prime...

En tout, 56,5  km de course à pied et 3 séances de musculation.

J'ai traîné la fatigue de ma sortie de samedi dernier pendant toute la semaine, mais une bonne nuit de sommeil m'a permis de me lever samedi matin avec des batteries rechargées. J'ai même déjà récupéré de ma longue d'hier (samedi), même si le parcours et les conditions étaient encore plus difficiles que ceux de la semaine précédente! La capacité d'adaptation du corps humain ne cessera jamais de me surprendre.

Pour cette semaine, j'aimerais dépasser les 60 km et faire le sentier du Saguenay au complet, jusqu'au mont Fortin. C'est ce genre de défi qui allume le Pepére sportif, ces temps-ci. Ça et, dans une moindre mesure, la reprise des intervalles...

dimanche 20 octobre 2013

Semaine du 13/10/2013

Semaine post-désastre au Demi-marathon de la zone portuaire de Chicoutimi.

Dimanche: Musculation.
Lundi: Rivière-du-Moulin/UQAC (16,1 km). J'aurais bien apprécié cette sortie de course, n'eut été du point au ventre qui a commencé à me tenailler à mi-chemin et qui m'a forcé à arrêter à deux reprises. Heureusement pour moi, la douleur disparaissait en montée, et il y avait beaucoup de montées dans les 3-4 derniers km de mon trajet...
Mardi: Musculation.
Mercredi: Mont Ste-Claire via le Sentier aux rats musqués (9,4 km).  L'amusomètre était à un niveau assez élevé pour cette sortie, sauf au retour dans le sentier, avec des descentes à pic dans la boue, une frontale dont les piles achevaient et des chaussures de course aux semelles fatiguées... Pas idéal! Sinon, bonne énergie et bonnes jambes de grimpe.
Jeudi: Parc de la colline avec détour par St-Nicolas (13,8 km). Première fois depuis des lunes que je faisais ce trajet. La vue sur St-Nicolas au crépuscule était superbe! Bonne énergie et bonnes jambes de grimpe encore une fois, avec un trip d'endorphines en prime!
Vendredi: Musculation.
Samedi: Sentiers du Saguenay! Ça faisait plusieurs semaines que j'avais envie d'y aller, mais ma préparation pour le demi de la zone portuaire m'en empêchait. Belle sortie encore une fois. Les jambes de grimpe étaient au rendez-vous pour le 400 m et plus de dénivelé positif, et le niveau d'énergie est demeuré élevé jusqu'à environ 2-3 km de la fin, quand la faim a pris le dessus. Ça m'apprendra à ne rien apporter d'autre que de l'eau pour me ravitailler! Mine de rien, cette sortie de 24 km était ma plus longue depuis le Marathon d'Ottawa il y a presque 5 mois...

En tout, 63,3 km de course à pied et 3 séances de musculation.

Si la tournure des événements de samedi dernier m'a beaucoup déçu, ce premier abandon en «carrière» m'a aidé à me rappeler de l'importance d'avoir du plaisir dans la pratique des sports récréatifs. Oui, c'est bien beau s'entraîner pour performer et se dépasser, et c'est souvent la carotte d'une performance visée qui nous aide à franchir le pas de notre porte les journées où ça nous tenterait de rester assis, mais la pratique du sport devrait rester un anti-stress, et non pas devenir une nouvelle source de stress qui s'ajoute à celles de la vie quotidienne. La dernière phrase va de soi, c'est un lieu commun, mais c'est tellement facile de perdre de vue qu'on fait ça pour le fun...

Mes objectifs pour les prochains mois en course à pied sont donc, dans l'ordre:

1) M'amuser.
2) Augmenter graduellement mon kilométrage hebdomadaire et celui de mes longues sorties, en vue d'Ottawa en 2014 peut-être? J'y pense...
3) Maintenir un volume d'entraînement le plus régulier possible d'une semaine à l'autre (une fois le volume visé atteint). C'est le meilleur anti-blessure que j'aie trouvé jusqu'à maintenant.
4) Recommencer en douceur les intervalles sur piste, notamment pour voir s'il y a encore de la rapidité dans ces pattes-là...

C'est pas mal ça, là, là.

lundi 14 octobre 2013

Demi-marathon de la zone portuaire de Chicoutimi 2013: abandon

Même si j'étais loin de déborder de confiance à l'approche de cette course, jamais je n'aurais pensé que ça se passerait aussi mal. Depuis mon 10 km de la Classique du parc Lafontaine de 2010 et l'énorme progression qui s'en est suivie, l'adrénaline de la compétition m'avait en effet toujours permis de tirer le meilleur de moi-même malgré des conditions ou une préparation qui n'étaient pas toujours optimales. Jusqu'à samedi...

Comme je l'ai écrit plus haut, la confiance ne régnait pas en vue de cette course. En plus d'être dans un creux de vague à l'entraînement depuis l'été (avec un regain d'énergie depuis environ 3 semaines, il faut dire), j'en ai arraché pendant toutes mes séances d'entraînement spécifique pour le demi, sauf la dernière, une semaine avant la course. M'étant entraîné pour faire sous les 1h30 (4:15/km), j'en avais d'abord conclu que mon objectif était simplement trop ambitieux pour mon niveau de forme actuel, mais que battre mon record de 1:32:37 (4:23/km) était tout à fait à ma portée. En ressortant un de mes vieux fichiers des boules à mites, j'ai cependant noté que mon nombre de battements cardiaques par km, qui est un bon indicateur du niveau de forme, était supérieur à l'an dernier même pour ma séance de la semaine dernière. Ce n'était pas bon signe.

Toujours est-il que j'espérais tout de même que l'adrénaline me permettrait de faire un temps qui se rapprocherait de mon record. Ça n'a pas été le cas...

Tout s'est passé normalement en début de course (laquelle a été lancée à 9h57 alors que le départ était prévu à 10h, tant pis pour ceux qui ont eu besoin de faire un arrêt aux puits de dernière minute...), avec la navigation dans le peloton et les ralentissements et accélérations rapides que ça implique. Disposant d'assez d'espace pour prendre mon rythme après quelques centaines de mètres, je me suis efforcé de ralentir un peu pour adopter une cadence que je croyais pouvoir maintenir pendant un peu plus d'une heure et demie. Vers la fin du premier des 5 tours de la course, j'ai commencé à ralentir sans le vouloir, mais j'avais l'impression que tout était toujours sous contrôle: mon rythme moyen de 4:22/km au 1er tour me permettait d'être dans les temps, et je croyais avoir assez d'énergie pour pouvoir aller plus vite.

Peu après le début du 2e tour, je me suis fait dépasser par quelques personnes alors que je maintenais un niveau d'effort constant. Des énarvés qui s'agitaient et qui allaient sans doute en payer le prix plus tard dans la course... En regardant ma montre, j'ai toutefois réalisé que c'est moi qui avais encore ralenti. Je me tenais au dessus du 4:25/km, dépassant les 4:30/km à certains moments. Et je me sentais de plus en plus sans énergie.

Les choses ont encore empiré dans la portion du parcours direction est, face au vent. J'ai continué à ralentir et à me faire dépasser. Même si je poussais pour m'accrocher à ceux qui me dépassaient pour m'abriter du vent, j'étais incapable d'aller plus vite et de garder le contact. L'expression anglaise sitting duck m'est venue plusieurs fois en tête. Je n'avançais plus et j'étais une proie facile. Songeant de plus en plus à abandonner, je commençais à avoir envie de m'étendre au bord du parcours...

Le  retour vers l'ouest avec le vent de dos a à peine amélioré les choses. Je me sentais seulement un peu moins mal, mais je continuais à ralentir et mon estomac était couci-couça. Être tout près de 150 bpm à 4:48/km sur du plat et avec un vent de dos, ce n'est pas normal pour moi.

Je venais de me convaincre de ne pas abandonner tout de suite à la fin du 2e tour, d'en essayer un 3e juste pour voir comment ça irait, quand j'ai été pris d'un point au ventre. Ce fut le coup de grâce. Au nombre demis que j'ai fait en course et à l'entraînement, courir 21 km n'est pas un défi pour moi. Si, un jour donné,  mon corps ne me permet pas de courser et que je ne tire aucun plaisir de l'acte de courir, aussi bien tout remballer et attendre une meilleure journée.

Ce fut néanmoins difficile de quitter le party. J'ai terminé le 2e tour tant bien que mal, étant forcé de marcher à deux reprises pour faire diminuer l'intensité de mon point au ventre. Même ma tentative de sprint dans le but de me défouler, à quelques centaines de mètres de l'arrivée, a été sans vie. J'ai finalement arrêté pour de bon après 8,3 km et 37:52 d'effort, selon ma Garmin.

Comment expliquer mon écroulement de samedi? Il faudra que j'y réfléchisse, mais pour l'instant tout est sur la table: manque de régularité à l'entraînement ces derniers mois à cause de blessures, horaire chargé et stress élevé de ces derniers temps, manque d'entraînement en intervalles, coup de vieux, mauvaise gestion de mon alimentation dans les 24h précédant la course, mauvaise journée tout simplement, problème de santé, aucune de ces réponses, toutes ces réponses, certaines de ces réponses un 'tit peu, beaucoup, passionnément, peut-être, etc. J'y reviendrai peut-être...

Toujours est-il que je peux difficilement me plaindre: côté amélioration et performances en course, j'ai été gâté ces 3 dernières années. Comme dirait sans doute Jean Perron, tout avait roulé sur l'huile pour moi! Il restera à voir comment se passera mon entraînement au cours des prochaines semaines.