dimanche 14 octobre 2012

Semaine du 07/10/2012 et vidéos

Ma dernière semaine d'entraînement a été plutôt tranquille, en raison principalement du rhume d'homme dont j'ai été atteint...

Samedi: Sortie de course. Sentier des Rats musqués aller-retour. Pas d'énergie, et inconfort intestinal au retour... 6,6 km en 39:13 . FCmoy = 143 bpm, FCmax = 161 bpm.

Voilà donc: un gros 6,6 km de course. En plus de trouver dommage de manquer de belles occasions d'aller courir à la lumière du jour (chose qui ne sera bientôt plus possible en semaine), je ne suis pas très content d'avoir raté une semaine complète de musculation après seulement 2 séances qui faisaient suite à un arrêt de 6 semaines. La semaine qui a commencé aujourd'hui devrait être meilleure...

Pour rallonger quelque peu ce billet très court, j'aimerais partager 2 vidéos qui m'ont beaucoup motivé à aller courir cet été. Tournées par Jim Vernon, du club de course en sentiers The Endurables, elles donnent un aperçu très intéressant des deux dernières éditions du Miwok 100k, une course de 100 km (comme son nom l'indique) qui a lieu dans les collines tout près de San Francisco (le fameux pont Golden Gate peut d'ailleurs être vu à certains moments).

Les gens observateurs noteront que Dave Mackey a remporté la course de 2011 en un temps de 8:03, soit 483 minutes. Ça donne donc environ 4,83 minutes par km, soit environ 4:50/km. Pendant 100 km. En sentiers. Sur un terrain présentant un important dénivelé. Et Mackey a réussi ce temps au début de la quarantaine. Bref, c'est tout simplement hallucinant.

Voici donc la vidéo de 2011, dans laquelle on peut également voir Hal Koerner, Mike Wolfe et le jeune Dakota Jones:




Et la vidéo de 2012, avec sa musique plus zen qui va bien avec les images tournées dans la pénombre:



Pour ma part, je trouve ce genre de vidéos infiniment plus motivant que n'importe quelle citation bidon...

lundi 8 octobre 2012

Demi-marathon de la zone portuaire de Chicoutimi 2012

Vers 6h30 en cette matinée du samedi 6 octobre, je fais la baboune. Alors que je me prépare depuis plusieurs semaines en vue du 21,1 km du Marathon de la zone portuaire de Chicoutimi, il est devenu évident, depuis la veille au soir, que je ne pourrai éviter le rhume. J'ai mal dormi la nuit dernière, étant obligé de me lever environ toutes les deux heures pour aller soulager ma vessie, j'ai l'impression de me râper la gorge à chaque fois que je dois parler, et voilà maintenant qu'apparaissent les premiers signes de congestion nasale et que je me sens décidément dans les vaps.

Environ une heure plus tard, une petite recherche via Google me rassure quelque peu: à une exception près, toutes les sources mentionnent que l'on peut courir sans danger si les symptômes ressentis sont localisés de la gorge en montant. Le seul hic, c'est qu'il est question dans les sites d'exercice à intensité modérée, pas d'aller se défoncer dans un demi-marathon. J'essaie de me rassurer en m'appuyant sur une étude qui a démontré que le rhume n'affecte pas la capacité de fournir un effort allant des niveaux modérés à intenses, et en me disant que je pourrai toujours abandonner la course si je me sens vraiment trop mal ou que mes fréquences cardiaques s'emballent. Je dis d'ailleurs à qui veut l'entendre que bien que je vais prendre le départ du demi, je ne suis vraiment pas certain de compléter la course.

En cette journée fraîche et pluvieuse, j'ai décidé de courir «léger»: short et bas minces, t-shirt et Nike Free 3.0 V2 sont au menu. Compte tenu de la pluie qui tombe et des nombreuses flaques qui parsèment le parcours, j'ai en effet décidé de ne pas chausser mes Minimus Road 10  (MR10)-avec lesquelles j'ai pourtant fait la quasi totalité de mes intervalles demi-marathon (DM) au cours de ma préparation-, de crainte qu'elles ne deviennent trop lourdes en s'imbibant d'eau.

En vertu de mon temps de 19:56 réussi au 5 km de St-Laurent en avril dernier, le calculateur McMillan me «prescrit» un rythme DM de 4:22/km, ce qui me donnerait un temps dans les 1h32. Je n'y crois pas vraiment, compte tenu que mes temps au demi ont toujours tiré de la patte par rapport à ceux réalisés sur des distances plus courtes. De plus, ma plus importante séance d'intervalle DM, réalisée lors de ma longue sortie une semaine auparavant, a seulement consisté à faire 2 x 3 km. Même si je sais que mes jambes ont pris de la force cet été dans les côtes saguenéennes, je me contenterais pleinement d'un 1h35, ce qui représenterait tout de même un gain de 3 minutes par rapport à mon record du Demi-marathon hypothermique de cette année. Mais là, le rhume vient tout chambarder...

Compte tenu de mon état et de l'averse de pluie qui s'abat sur la ville, je ne fais pas de réchauffement et j'attends à la dernière minute pour aller me fondre dans le peloton de plus de 90 coureurs. Lorsque le signal de départ est donné, je suis donc très à l'écoute de mes sensations, ne voulant pas trop empirer mon état et me retrouver dans l'impossibilité de courir pendant des semaines. Après avoir passé sous l'arche de départ, nous entamons le premier des 4 tours du parcours, qui commence par un tour de la grosse estrade qui sert à accueillir les gens lors des spectacles estivaux. Très vite, je constate que nous nous dirigeons vers le long trottoir en bois qui longe la rivière Saguenay sur plus d'un kilomètre. Je m'exclame à haute voix: «On va sur le quai?» Le problème, c'est que le trottoir/quai est trempé, et qu'une surface de bois mouillée peut être très glissante. «Va falloir faire attention dans le virage», me répond un gars avec un chandail blanc. Heureusement que j'ai décidé de courir avec mes Free 3.0, parce que la semelle très lisse de mes MR10 aurait pu me causer des problèmes sur cette surface.


Le tracé du parcours, en rouge. Image via Garmin Connect.


Assez rapidement, je dépasse les coureurs plus lents et me retrouve avec assez d'espace devant moi pour être en mesure d'aller à mon propre rythme, celui que j'espère être capable de maintenir sur 21,1 km. Mes sensations sont plutôt bonnes et mes fréquences cardiaques normales, mais je me lance des «Dénarve-toé, Alain!» intérieurement en constatant que ma Garmin affiche un rythme plus rapide que 4:10/km. Je ne veux pas me brûler en début de course. Je constate que Chandail Blanc court toujours à ma hauteur, et nous sommes bientôt rejoints par un troisième larron, lequel porte un chandail noir. Lorsque nous atteignons l'extrême-est du parcours, je constate que nous devons faire demi-tour autour d'un petit panneau de bois, ce qui nous force presque à nous arrêter. «Bel endroit pour boire sans trop perdre de temps», que je me dis en me créant une note mentale pour les prochains tours.

Le parcours descend légèrement au début du retour vers l'ouest et, trouvant que ça ne va pas assez vite, je prends la tête de notre trio. Alors que le parcours remonte un peu quelques centaines de mètres plus loin, je ressens toutefois un léger manque d'énergie, et Chandail Blanc, Chandail Noir ainsi que deux autres coureurs me dépassent. Je songe un moment à m'accrocher aux deux autres, mais ils vont définitivement trop vite pour moi à ce stade de la course. Je reste donc avec Chandail Blanc et Chandail Noir, et nous terminons les 5,3 km du premier tour en peloton, à la file indienne. Je trouve que ça fait sympathique. Ce premier tour, nous l'avons complété en 23:07, ce qui veut dire que je ne suis vraiment pas loin du 4:22/km. De plus, mes sensations sont bonnes. «Au moins un de faite», que je me dis.

Au 2e tour, Chandail Blanc, Chandail Noir et moi continuons de courir en peloton. Après 7 ou 8 km, mes jambes, et mes quadriceps en particulier, commencent à me faire souffrir, et je suis bien content d'avoir des compagnons d'aventure, même si nous ne parlons pratiquement pas. Il ne fait aucun doute que nous nous poussons les uns les autres! Nous terminons ce deuxième tour en trio encore une fois, et nous restons en groupe au 3e, allant même jusqu'à rejoindre et dépasser les deux gars qui nous avaient distancié au premier tour. Cette petite satisfaction me fait du bien, d'autant plus que mes jambes sont plus douloureuses depuis la mi-course. Après environ 12 km, je me motive en pensant à mes trajets habituels et en me disant que la distance qu'il nous reste à faire est moindre que celle de ces parcours, et que nous courons sur le plat en plus. Reste que mes jambes en arrachent, et que je suis content d'avoir des compagnons dans ma souffrance.

Plus tard, Chandail Blanc, Chandail Noir et moi passons en groupe sous l'arche de départ pour la troisième fois. À ce moment de la course, je ne suis plus certain du temps que nous avions pris pour faire le premier tour, et il me semble que nous avons ralenti quelque peu, mais le rythme auquel nous allons semble tout de même très potable, et je me dis qu'un temps sous les 1h35 est à ma portée en autant que je sois en mesure de tenir jusqu'à la fin, ce dont je suis cependant loin d'être certain.

Je ressens toutefois un regain d'énergie en ce début de 4e tour. C'est le dernier. Cinq kilomètres et quelque, c'est tout de même relativement court, que je me dis. Je prends la tête de notre petit groupe, laquelle a été assumée par Chandail Blanc environ 75% du temps, votre humble blogueur se chargeant de mener l'allure pour les 25% restants, mis à part un intervalle de 2 ou 3 minutes pendant lequel c'est Chandail Noir qui dictait le rythme.

Le vent d'ouest est maintenant plus fort qu'au premier tour, mais je m'encourage en constatant que nous nous rapprochons lentement mais sûrement de deux coureurs devant nous. Nous dépassons d'abord un homme qui semble en arracher. Sur le coup je suis certain qu'il participe au demi, mais il est fort possible qu'il était en train de courir le marathon, lequel a débuté 2 heures avant le demi. Quelques centaines de mètres plus loin, alors que nous faisons notre chemin vers l'est, nous rattrapons une coureuse, qui à ma connaissance est deuxième chez les femmes. Nous l'avons croisée aux 2e et 3e tours aux environs du demi-tour situé à l'extrême-est du parcours, et il m'avait semblé que nous étions plus près au 3e. Toujours est-il que je suis maintenant assez près d'elle pour constater qu'elle fait partie d'un club de triathlon, mais je suis trop fatigué pour lire toutes les inscriptions qui figurent sur son chandail.

Je fais le constat qu'il y a moins de flaques d'eau que lors des tours précédents, mais je suis trop occupé à souffrir pour me rendre compte que la pluie a cessé. Je dépasse Triathlonienne, éprouve un peu de confusion à l'approche de la pancarte du demi-tour de la course de 5 km, qui n'était pas là lors des tours précédents, et je continue jusqu'au point de demi-tour du demi. Je contourne la pancarte en marchant et me tasse du chemin pour prendre deux gorgées de Gatorade. Je constate, lorsqu'ils me dépassent, que Chandail Blanc, Chandail Noir et Triathlonienne étaient toujours avec moi. Je songe un instant à mentionner à Triathlonienne que je trouve ça cool qu'elle ait trouvé la force de ré-accélérer pour nous suivre comme ça en fin de course, mais je décide de me taire, voulant éviter d'avoir l'air paternaliste.

Je me sens par ailleurs de moins en moins bien, et je commence à me demander si ce dernier tour n'est pas de trop, compte tenu de mon état. À deux ou trois reprises au cours de ce tour, je dois même me dépêtrer avec des sécrétions qui remontent à partir de ma gorge...

À environ 2 kilomètres de l'arrivée, Chandail Blanc s'agite, et je suis déterminé à le suivre. Voyant qu'il commence à s'éloigner, je dépasse Triathlonienne en coup de vent et me range derrière Chandail Blanc, qui selon toute vraisemblance s'appelle Steeve, d'après la quantité industrielle de gens sur le parcours qui le connaissent et l'encouragent. Chandail Blanc se donne à fond, continue d'accélérer, et moi je continue de m'accrocher. Il me semble que nous avons décollé Triathlonienne et Chandail Noir, mais je suis trop occupé à appuyer sur le champignon pour regarder derrière.

Peu m'importe de finir devant ou derrière Chandail Blanc. L'important, c'est que le suivre me pousse à me dépasser, et qu'un excellent temps est à ma portée. En regardant ma montre, je me mets même à croire à un temps sous les 1h34. Sur le quai, derrière le hangar, alors que nous nous donnons à fond (j'arrive même à me placer un instant à la hauteur de Chandail Blanc), je constate que ma montre affiche toujours 1h32 alors qu'il reste entre 100 et 200 mètres à parcourir. Un dernier demi-tour et nous voici sous l'arche, Chandail Blanc tout juste devant. Ma montre indique 1:32:47. (J'apprendrai le lendemain que mon temps de puce officiel est de 1:32:37.)

Je suis éberlué. Je viens de retrancher près de 6 minutes à mon ancien meilleur temps au demi. Sonné, je m'en vais serrer la pince de Chandail Blanc/Steeve et je le remercie. Chandail Noir arrive sur les entrefaites et nous nous félicitons pour nos courses respectives. Il est clair dans ma tête que je n'aurais pas pu réussir ce temps sans la présence de mes deux comparses/concurrents.


Les données de ma course, tirées de mon compte Garmin Connect. Le rhume ne semble pas avoir affecté mes fréquences cardiaques...


Pour tout dire, je n'en reviens toujours pas. Ce n'est qu'à mon quatrième demi-marathon que j'ai réussi à passer sous les 1h50, une amélioration de moins de 5 minutes par rapport à ma première course sur cette distance. Et voilà maintenant que deux ans et 4 autres demis plus tard, j'ai abaissé mon meilleur temps de 17 autres minutes! À mon âge en plus...

Je tire 2 conclusions de tout ceci. La première, c'est que la constance et de bonnes méthodes d'entraînement peuvent mener à une très grande amélioration. La deuxième, c'est que s'entraîner en côtes renforce les muscles et permet au corps de mieux répondre à l'entraînement en intervalles. Ce qui fait en sorte que même si je n'ai pas pratiqué mon rythme 5-k depuis des mois, je suis convaincu qu'après 4 ou 5 séances spécifiques je pourrais courir un 5 km avec une bonne marge sous les 20 minutes. On verra en temps et lieu. ll me reste maintenant à espérer que ma bandelette ne fera pas des siennes dans les prochaines semaines et que je serai en mesure de profiter des couleurs de l'automne quand mon rhume sera guéri...

Le retour du Pepére prodigue?

Hé oui, j'ai plus ou moins disparu de la blogosphère fin avril, avec un petit coucou en juin. Une disparition qui n'a même pas été précédée d'un au revoir, principalement parce que je n'avais pas prévu qu'elle serait si longue. Ayant souvent eu des idées de billets pendant ma pause, j'ai seulement manqué de volonté, de temps et/ou d'énergie pour les coucher sur papier, heu, sur écran. De toute façon, c'est le propre des blogues de mourir de leur belle mort un jour ou l'autre, de façon plus ou moins discrète. Me revoici donc. J'ignore combien de temps ça va durer, mais je ressens ces temps-ci l'envie d'écrire sur mes «aventures» sportives et sur la course à pied en général.

Toujours est-il que depuis avril, j'ai entre autres décidé de retourner dans ma région natale pour voir si j'y étais. Il semble bien que j'y sois, du moins pour l'instant... J'ai fait face à une énième résurgence de mon problème à la bandelette ilio-tibiale droite, ce qui m'a limité à des volumes hebdomadaires de course à pied de moins de 20 km pendant 3 ou 4 semaines. Je suis tout de même allé dire au revoir au mont Royal, réussissant même à atteindre le sommet de la colline d'Outremont via les boisés du campus de l'UdeM sans avoir à marcher, une première en plus d'une vingtaine de tentatives. Ce genre de petits progrès, parfois effectués sur des trajets que nous sommes les seuls à connaître, est toujours motivant.

À Chicoutimi, dont on dit souvent qu'elle n'a pas de côtes mais qu'elle est une côte, j'ai graduellement augmenté mon kilométrage tout en soignant ma bandelette. Pour ce faire, j'ai beaucoup couru (et cours encore beaucoup), dans le sentier aux Rats musqués, un sentier linéaire de 2,4 km qui suit la rivière aux rats. J'ai appris, au contact de ses côtes, et notamment de l'énorme montée de la fin qui attend le coureur s'en allant direction nord, que j'avais bien des croutes à manger avant de devenir un bon coureur-grimpeur. Petit à petit, j'ai pris assez confiance en ma bandelette pour me laisser aller dans les descentes, que ce soit en sentier ou sur asphalte. Et mon corps a peu à peu appris à composer avec les nombreuses côtes. Car il faut savoir que 50 km par semaine en terrain à fort dénivelé, c'est une toute autre paire de manches que 50 km sur terrain plat. J'ai senti (et sens toujours) les muscles de mes mollets forcer à chaque fois que je me retrouve en train de monter la côte St-Ange et ses 18% d'inclinaison, ainsi que la côte Talon, plus longue et pas piquée des vers non plus. Et j'ai fini par être capable de monter la fameuse côte du sentier aux Rats musqués sans marcher. En soufflant comme un phoque et en m'ennuyant de ma mère, certes, mais en courant. Il y avait aussi d'autres signes encourageants: augmentation de ma puissance musculaire dans les montées, augmentation de volume de mes mollets et un rythme de base sur le plat qui se situe de plus en plus en souvent sous les 5:00/km (je cours toujours «au feeling» quand je suis en endurance fondamentale). Après plusieurs mois de pause d'intervalles, j'ai commencé, pendant mes longues sorties et sur une des rares portions de quelques kilomètres de terrain plat que j'ai pu trouver, à faire des intervalles à mon rythme du demi-marathon tel que prédit par le calculateur de McMillan. Sans trop y croire, car c'est un objectif qui m'apparaissait irréaliste, moi à qui ça avait tout pris pour briser la marque des 45 minutes au 10 km moins de deux ans auparavant. Les sensations et les fréquences cardiaques étant bonnes, j'ai néanmoins continué.

Mais aussi, loin du smog et de la chaleur accablante de la grande ville, j'ai retrouvé la capacité de courir en été, et peut-être même un certain plaisir à le faire. Pas de sorties avortées, de mains étrangement moites, de sensation de partir, de ne plus être tout à fait là. J'ai beaucoup apprécié d'avoir la possibilité de courir le soir dans des températures civilisées, et ce même en période de canicule.

Et que dire du plaisir de courir en automne, sinon que je n'ai pas pu faire de longues sorties dans les bois ces dernières semaines, occupé que j'étais à préparer ma première course en près de 6 mois, le demi-marathon de la zone portuaire de Chicoutimi? Mais ça, c'est une autre histoire...