vendredi 30 septembre 2011

Bilan des semaines du 11/09/2011 et du 18/09/2011

Pour mes archives...

Semaine du 11/09
Dimanche: Musculation. Retour chez moi à la course. 6,8 km en 35:08. FCmoy=131 bpm, FCmax=143 bpm.
Lundi: Sortie de course de 10,3 km sous la pluie, dont un gros orage pendant les km 3 à 5 environ. Aucune énergie. J'avais appris une très mauvaise nouvelle un peu plus tôt. Temps: 57:31. FCmoy=136 bpm, FCmax=146 bpm.
Samedi: Sortie de course, aller-retour jusqu'au sommet de la côte Talon, dont j'ai monté la portion la plus à pic en marchant (ça allait aussi vite qu'à la course). Il y en a de la côte à Chicoutimi! 7,6 km courus (et marchés) en 44:40. FCmoy=144 bpm, FCmax=165 bpm.

En somme, 24,7 km de course à pied et 1 séance de musculation.


Élévation vs distance pour mes sorties de samedi et dimanche. La première bosse, c'est la fameuse côte Talon, qui présente un dénivelé de près de 90 m sur environ 1,1 km. Image via mon compte Garmin Connect.


Semaine du 18/09
Dimanche: Sortie de course de 8,2 km. J'ai notamment passé par le mont Ste-Claire et le parc Rosaire-Gauthier, où j'ai découvert le sentier aux Rats musqués, que j'ai suivi jusqu'à son extrémité nord (boulevard de l'Université). Temps: 49:29. FCmoy=133 bpm, FCmax=165 bpm.
Mercredi: Sortie de course pendant laquelle j'ai entre autres fait une boucle au parc Rivière-du-Moulin puis rejoint le sentier aux Rats musqués via le boulevard Barrette. J'ai suivi le sentier de Ballantyne à Des Oblats. Manque d'énergie, reflux gastriques, jambes vite fatiguées par les côtes. Ça s'est un peu arrangé dans les derniers km. En tout, 14,9 km courus en 90:34. FCmoy=131 bpm, FCmax=151 bpm. J'avais sous-estimé la distance avant d'aller courir.
Jeudi: Petite séance de musculation maison. J'ai fait des exercices pour les abdominaux et des push-ups.
Samedi: Environ 70 minutes de hockey cosom! C'était la première fois que je jouais depuis le début d'avril. Temps de jeu: environ 45 minutes. En théorie, j'allais seulement au gymnase pour payer l'organisateur, mais j'avais décidé d'amener mon équipement puisque les prévisions météo n'étaient pas très encourageantes pour le lendemain, journée de mon demi-marathon. J'ai arrêté quand mon pied gauche a commencé à faire mal, question de ne pas prendre de chances.

En somme, 23,1 km de course à pied, environ 45 minutes de temps de jeu au cosom et 1 pseudo-séance de musculation.

dimanche 25 septembre 2011

Compte rendu d'un demi-marathon chanceux: mon 21,1 km du Marathon de Montréal

Pourquoi utiliser le mot chanceux dans le titre? Parce que les nuages ont collaboré pendant presque toute la durée de ma course, que j'ai finalement terminée. J'ai même battu mon record personnel au demi-marathon d'un titanesque 15 secondes! Récit d'un demi-marathon couru sous le signe de la chance, disais-je donc.

Comme j'écrivais dans mes élucubrations d'hier soir, plusieurs raisons me faisaient douter de ma capacité à offrir une performance potable dans la course d'aujourd'hui. Et tel que prévu, mon retour au hockey cosom hier midi avait laissé des traces: en me levant ce matin, et plus tard en me dirigeant vers l'île Ste-Hélène, j'ai constaté que j'avais des courbatures dans les côtés du tronc, le bas du dos, les muscles fessiers et des hanches, et finalement les quadriceps. Rien pour me pousser à hurler ou à me tordre de douleur, mais rien de rassurant non plus quand on s'apprête en théorie à courir un demi-marathon, une distance qui nécessite un bon tonus musculaire si on veut éviter que sa foulée se dégrade de façon trop marquée en fin de course.

Ce sont ces considérations qui m'ont poussé à aller m'étirer dans l'herbe peu avant d'arriver au pont. De mémoire, c'était la première fois que je m'étirais avant de courir. Dans l'état de délabrement pré-course dans lequel je me trouvais, je crois que ça a aidé.

Arrivé une trentaine de minute avant le départ, j'ai réussi à trouver une place dans la section 1h30-2h00 qui, comme toutes les autres, était déjà assez densément peuplée. Malheureusement, j'étais à environ 2 ou 3 mètres d'un haut-parleur. Dans la demi-heure qui a suivi, j'ai donc eu l'honneur de me faire casser les oreilles à profusion par de la musique dance en cannes et par les messages (pertinents, il faut dire) de l'animateur. Et, point important, il y avait des nuages et aucune trace d'éclaircies!

Après quelques minutes de fébrilité et un décompte somme toute bien réussi, le départ à été donné à l'heure prévue. Après ce qui nous a paru un bon moment (en fait, environ 2 minutes), nous avons enfin pu nous mettre à marcher. À l'approche de la ligne de départ, j'ai commencé à avoir assez d'espace devant moi pour me mettre à courir, et je me suis dit: «merde, ça me tente pas vraiment de courir, finalement». Tout un état d'esprit pour commencer un demi-marathon!

Une fois parti cependant, mon cerveau a commencé à se concentrer sur la tâche à accomplir. De plus, il faut dire que j'appréciais pleinement de me retrouver au milieu de cet imposant peloton, sur le pont Jacques-Cartier. Au moment d'amorcer la descente, j'ai pu apercevoir la masse de coureurs qui s'étirait loin devant moi, vers la sortie du pont, et c'était beau à voir. Lors de ce début de course, j'ai aussi eu le temps de maudire ma stupidité: dans le but d'éviter que ma température corporelle monte trop haut, je m'étais versé de l'eau sur la tête et dans le dos dans les premiers mètres du parcours, mais j'y étais allé trop fort, au point que mon gilet et mes shorts étaient alourdis.

Mais bon, le plaisir de me trouver où je me trouvais a vite pris le dessus. J'étais content d'avoir pu vivre un avant-course sans soleil, puis un 1er km sans soleil, puis un 2e, un 3e, etc. Les kilomètres passaient vite, et je maintenais un rythme dans les 4:40/km sur le plat, jusqu'à ce que survienne la fameuse côte Berri. Je me suis efforcé d'être conservateur dans la montée, mais je me suis retrouvé en haut avec des jambes hypothéquées, conséquence probable de mon cosom de la veille... Je dirais même que je n'ai plus été le même par la suite, malgré mes bons temps aux 6e et 7e km (voir tableau ci-bas).

Image via mon compte Garmin Connect.


Je serais curieux de comparer mes fréquences cardiaques moyennes aux km 6 et 7 à celles que j'ai maintenues pendant les 4 premiers km. Malheureusement, j'ai oublié une pièce cruciale de mon moniteur cardiaque à Chicoutimi...

Après 7 km, je me suis dit que j'avais fait presque un tiers de demi-marathon, ce qui m'a un peu désespéré: «quoi, il m'en reste encore 2 fois plus à faire?». Je me suis vite ramené à l'ordre: si le soleil se pointait, ma course pouvait finir n'importe quand. J'avais pu faire un tiers de la course, c'était positif. Je commençais à en avoir pour mon argent...

Sur St-Laurent (8e et 9e km), j'ai commencé à souffrir un peu des effets de la chaleur. J'ai essayé de ralentir un peu et d'aller à la vitesse la plus élevée que je pouvais maintenir sans tomber dans les pommes. Après 8 km, j'étais déjà moins alerte. À preuve, j'avais complètement oublié qu'il y avait une station de ravitaillement qui offrait des éponges fraîches peu avant d'arriver au point le plus au nord du parcours, toujours sur St-Laurent. J'ai aperçu les éponges au moment où je commençais à m'éloigner de la station. J'ai alors agi en idiot, rebroussant chemin au milieu du peloton qui était encore assez dense à cet endroit. Un coureur a dû ralentir brusquement pour éviter de me rentrer dedans. Après en avoir laissé passer 2 ou 3 autres, j'ai pu aller chercher mon éponge, qui m'a été d'une grande utilité dans les 3 ou 4 kilomètres suivants.

Une fois arrivé devant le parc Père-Marquette (fin du 11e km), j'étais bien content d'en avoir fini avec la partie «faux plat ascendant» du parcours, qui suit la côte Berri et qui s'étire sur quelques kilomètres. J'avais couru au feeling et j'étais toujours sous les 5:00/km, ce qui était de bon augure pour la suite. Après tout, je n'avais que 103 secondes à gagner par rapport au rythme de 5:00/km pour battre mon record...

En descendant de Lorimier, je me suis toutefois rendu compte que mes jambes en arrachaient et que mon niveau d'énergie avait sérieusement baissé. Même la dame dans son escabeau qui nous envoyait généreusement de l'eau sur la tête avec son arrosoir n'a pas réussi à me faire reprendre des forces... Comble de malheur, le soleil a commencé à se pointer peu avant que j'arrive sur Rachel, au 14e km. J'ai alors commencé à me demander si je n'allais pas devoir marcher, et j'ai dit momentanément adieu à l'idée de battre mon record. Et pour donner une idée de l'état «altéré» dans lequel se trouvait mon cerveau à ce moment de la course, j'ai dû m'y prendre à 2 ou 3 reprises avant de réussir à mettre ma casquette correctement, sans plis.

Heureusement pour moi, la nouvelle partie du parcours (qui passe notamment par la rue Fullum) était assez ombragée, grâce à la présence de gros arbres. Ça m'a aidé énormément, d'autant plus que je n'en menais vraiment pas large à cette étape de la course. De retour sur Rachel, j'ai pu courir dans de petites zones d'ombre, gracieuseté de quelques hauts bâtiments. Également, le fait que nous avions le soleil de dos aidait. Comble de chance, une mince couche nuageuse a commencé à voiler le soleil peu avant que j'arrive à l'aire de départ du 5 km. Quand j'ai entamé la montée sur le boulevard Pie IX, le soleil était de nouveau complètement couvert. Alléluia! J'ai dépassé plusieurs personnes pendant la montée, mais j'ignorais combien d'entre elles couraient le marathon.

Autre raison d'avoir un regain d'énergie: des environs de l'aire de départ du 5 km jusqu'au début de la montée Pie IX, les spectateurs étaient nombreux et bruyants. Ils étaient également en grand nombre au sommet de la côte. En fait, j'ai trouvé que tout au long du parcours, les spectateurs étaient plus nombreux et plus bruyants que les années précédentes.

Lors de la descente sur le boulevard Rosemont (19e km), je maintenais un rythme dans les 4:30/km, avec une pointe à 4:11/km selon ma Garmin! Quand j'ai vu la pancarte indiquant la fin du 19e km, j'ai décidé de monter l'effort d'un cran et de tout donner pour essayer de battre mon record de 1:43:48, réussi plus tôt cette année au Demi-marathon hypothermique. Après un bon 20e km (moyenne de 4:32/km), j'ai commencé à manquer d'énergie au début du 21e. J'avais accéléré trop tôt! Au 21e km, mon rythme a diminué et je me suis fait dépasser par quelques coureurs qui sprintaient vers la ligne d'arrivée.

Une fois arrivé, j'ai dû aller voir dans l'historique de ma montre pour avoir mon temps à la seconde près. Résultat sur ma montre: 1:43:37, soit 11 secondes de mieux que mon ancien record! J'avais été conservateur en démarrant le chrono sur le premier tapis au départ et en l'arrêtant sur le dernier à l'arrivée. Mon temps officiel est de 1:43:33.

Je poursuis donc ma «tradition» d'améliorer mon meilleur temps à chacun de mes demi-marathons, même si cette fois ce n'est pas de beaucoup. Je peux toutefois difficilement me plaindre du faible écart par rapport à mon temps du demi hypothermique, compte tenu du chaos et des émotions de ces dernières semaines. Je sais également que j'ai donné absolument tout ce que j'étais capable de donner aujourd'hui, flirtant plusieurs fois avec le coup de chaleur. En fait, j'étais tellement dans les vaps à l'arrivée que j'ai eu l'étrange idée de me faire prendre en photo «officielle». Ça ne sera pas beau! Il n'y a donc aucun regret à avoir de ce côté-là (sauf pour la photo!).

Un bel effort de ma part, donc, mais surtout, une bonne dose de chance. Je dois une fière chandelle aux nuages...

samedi 24 septembre 2011

Des nouvelles (suite)

Mon kit de course est sorti, et mon dossard est épinglé sur le t-shirt que je porterai demain matin. Si la tendance se maintient, donc, je serai parmi les quelques milliers de coureurs fébriles, heureux, impatients ou nerveux (ou tout ça à la fois) qui se tiendront sur le pont Jacques-Cartier peu avant 10h30 demain matin dans l'attente du départ du 21,1 km du Marathon de Montréal. Les retrouvailles avec mes potes du hockey cosom, et surtout la nouvelle de la sortie de ma mère de l'hôpital, m'ont revigoré.

Selon toute vraisemblance, je prendrai donc le départ. Ensuite, c'est le soleil qui fera foi de tout. Selon mon évaluation toute personnelle et subjective, la radiation directe du soleil sur le corps humain, ainsi que l'absorption de chaleur par l'asphalte des rues et les toits des immeubles, augmentent la température ressentie d'environ une quinzaine de degrés en ville par rapport à une journée nuageuse (l'absorption de la chaleur du soleil par l'asphalte et les toits cause bien entendu une augmentation réelle de la température environnante, mais bon, il est tard, laissons faire les nuances...). Armé de ma carte d'accès aux transport en commun, il me sera facile d'abandonner quand (et si) bon me semblera.

Je ne vois pas un abandon potentiel comme un manque de courage ou de volonté. Ou si, c'est en effet un manque de volonté, la volonté de prolonger une expérience qui ne me procure absolument aucun plaisir et qui peut même être néfaste pour ma santé. La nature des malaises qui m'ont affecté cet été dans des conditions de chaleur, d'humidité et de smog, ainsi que la prévalence de maladies coronariennes des deux côtés de ma famille, me poussent à la prudence. Être en bonne forme physique augmente les chances d'être en santé, mais n'immunise pas contre la maladie.

Côté performance, je ne m'en fais pas trop: mon grand total de 48 km au cours des deux dernières semaines? Pffft! Mon 0 km d'intervalles depuis 2 semaines? Je m'en fous. La rareté de mes longues sorties depuis 2 mois? Pas de problème! Mes jambes et mes abdominaux obliques qui risquent de se ressentir de l'heure et dix passée à jouer au cosom aujourd'hui, de cette reprise cosomienne après plus de 5 mois d'arrêt? Pas grave, puisque tout indique que le soleil va se pointer pendant ma course, et que je ne terminerai pas s'il se pointe.

Bref, j'ai payé environ 80$ pour m'inscrire, et je vais aller chercher tout ce que je peux demain matin (fébrilité pré-course, «communion» avec des milliers d'autres passionnés). Ça durera le temps que ça durera.

Et même s'il y a peu de chances que ce texte soit lu avant les différentes courses de demain, je souhaite tout de même bon succès aux coureurs-blogueurs qui seront en action demain matin.

vendredi 23 septembre 2011

Des nouvelles

J'ai été moins présent sur les interwebs ces derniers temps. Mon envie de bloguer a pris le bord. La course à pied et l'entraînement en général ont aussi pris le bord. En fait, tout prend le bord dans notre vie quand certains bouleversements se produisent. Je ne crois pas qu'il existe quoi que ce soit qui puisse nous préparer à faire face à la détresse extrême d'un être cher, et à la possibilité bien réelle de la perte de cet être dans un avenir rapproché.

Quand une telle situation survient, des barrières tombent entre le malade et les proches, et entre les proches. Des gestes se posent, des choses se disent, qui sont ordinairement inhibés par je ne sais quelle pudeur.

Dans les circonstances, les nouvelles sont encourageantes dans le cas de ma mère: elle reprend des forces après un double pontage coronarien, et il lui reste «seulement» à se faire enlever une tumeur cancéreuse à l'intestin. Heureusement, nous avons appris hier que le chirurgien pourra procéder par laparoscopie.

Comme je le mentionnais plus haut, la course à pied a tombé assez loin dans ma liste de priorités. J'ai tout de même fait quelques sorties dans les côtes et les beaux paysages chicoutimiens. Je suis de retour à Montréal aujourd'hui, mais pour l'instant j'ai infiniment plus envie d'aller courir tranquillement sur le mont Royal que d'aller me faire chier dimanche dans un demi-marathon couru sous le soleil de midi par un humidex de 32. Je ne crois pas avoir assez d'énergie physique ou mentale pour la 2e option présentement.

Image tirée du site de Météomédia.


Je vais aller chercher mon t-shirt à l'expo-marathon et, qui sait, si la température n'est pas trop pire le matin, je pourrais aller prendre le départ pour profiter un peu de l'ambiance d'avant-course, qui sera sans aucun doute électrisante. Mais finir? Les choses peuvent changer d'ici dimanche, mais en ce vendredi après-midi il n'en est pas vraiment question.

dimanche 11 septembre 2011

Bilan de la semaine du 04/09/2011

Ce fut somme toute une bonne semaine d'entraînement, compte tenu des circonstances.

Dimanche: Musculation. Retour chez moi à la course (6,7 km), avec un humidex de 33. Heureusement que j'ai eu un vent de face pendant la majeure partie du parcours pour me rafraîchir un peu, et que des nuages ont masqué le soleil par moments. Temps: 36:05. FCmoy=136 bpm, FCmax=145 bpm.
Lundi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au parc René-Lévesque comme le mercredi précédent. Cette sortie s'est déroulée en 3 actes. Acte I: je manque d'énergie et j'essaie de ralentir afin de maximiser mes chances de compléter la sortie; ça dure environ jusqu'à l'entrée du parc (environ 8 km). Acte II: ma petite collation d'avant-course doit commencer à faire effet, car je commence à me sentir mieux; même si j'ai de la difficulté à tenir le rythme pendant mes deux intervalles de 2 km au rythme du demi-marathon (DM), j'ai l'impression que je pourrais continuer pendant des heures à mon rythme d'endurance de base; en fait, ça va tellement bien que je décide de prolonger ma sortie en ajoutant une boucle de 2 km dans les rues de mon quartier. Acte III: après avoir parcouru environ 800 m de cette petite boucle supplémentaire, je casse, et c'est de peine et de misère que je cours les 1200 mètres restants jusqu'à chez moi. En tout, 23,6 km courus en 127:38. FCmoy=137 bpm, FCmax=156 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Séance d'intervalles effectuée avec un mal de dent, une légère fièvre et des douleurs à la gorge. J'ai tout de même décidé de m'en tenir au plan initial et de faire mes premiers intervalles de 2 km au rythme du 10 km dans le cadre de ma préparation à la Classique du parc Lafontaine de cette année:


Avec les 3 tours de récupération entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça a donné un total de 55 tours, soit environ 10,1 km. Seule concession au demi-marathon que je suis supposé courir le 25: retrait d'un des deux intervalles 5-k que j'avais prévu faire et ajout d'un intervalle DM en fin de séance. Je pourrais résumer cette séance d'entraînement sur piste, et surtout les intervalles 10-k de 2 km, en un mot: AYOYE! FCmoy=154 bpm.
Jeudi: Petite sortie de course tranquille. Jambes encore fatiguées de la séance d'intervalles de la veille. Une nuit de sommeil merdique n'avait pas aidé à la récupération... 6,4 km courus en 34:29, FCmoy=124 bpm, FCmax=130 bpm.
Vendredi: Musculation.
Samedi: Sortie de course dans le Parc du mont Royal et autour. La fraîcheur (il faisait 18˚C) et le taux d'humidité de moins de 50% m'ont fait un bien fou! J'ai cependant commencé à manquer de jambes un peu avant d'atteindre le point le plus élevé du chemin Olmsted, et avoir été raisonnable, je n'aurais pas fait l'ascension de la colline Outremont par la suite. Mais bon, j'aime le défi que représente la montée dans le bois St-Jean-Baptiste, et j'avais besoin de me changer les idées. À quelques reprises pendant cette sortie, je me suis fait dépasser par des cyclistes qui s'entraînaient en vue du Grand Prix Cycliste de Montréal, qui allait avoir lieu le lendemain. 14,7 km courus 84:32. FCmoy=133 bpm, Fcmax=157 bpm.

En somme, 61,5 km et 3 séances de musculation.

Pendant la semaine qui vient de se terminer, mes fréquences cardiaques ont continué à baisser graduellement et à se rapprocher de leurs valeurs habituelles. Ça pourrait être le signe que mon corps est en train de se sortir de la mauvaise passe de cet été, comme ça pourrait être tout simplement grâce à la fraîcheur automnale qui a commencé à se pointer le bout du nez. À moins que ce soit une combinaison des deux...

lundi 5 septembre 2011

Je vais peut-être le regretter, mais...

...je me suis finalement inscrit au demi-marathon du Marathon de Montréal. Je relisais certaines parties de mon carnet d'entraînement aujourd'hui et j'ai noté que j'avais presque fait un coup de chaleur pendant un entraînement sur piste le 22 septembre 2010 (la description interwebienne de cette séance d'intervalles -effectuée le mercredi- se trouve ici) avec un humidex de 27 et un ciel dégagé en fin de séance. Il y a des probabilités non négligeables que ce genre de température sévisse le 25. Si c'est le cas, il est clair que je vais être incommodé, d'autant plus que le départ du demi est donné à 10h30...

Mais bon, il n'est pas dit qu'il fera chaud, et je suis assez en forme et en santé pour courir un demi-marathon, alors aussi bien en profiter. On ne sait pas ce l'avenir nous réserve.

Toutefois, c'est le 10 km de la Classique du parc Lafontaine et mon objectif de faire sous les 44 minutes qui demeurent ma priorité. Je m'amuse comme un petit fou dans ma préparation (bien que ce soit souffrant, aussi!), et j'ai déjà hâte d'essayer de relever le défi de ma séance d'intervalles de cette semaine.

Pour le demi? Je ne ferai pas de préparation spéciale. Ça va aller comme ça va aller. Mes fréquences cardiaques au repos et lors mes sorties de course, et surtout les sensations que me renvoie mon corps pendant que je cours, m'indiquent que je suis en train de remonter la pente. Cependant, je ne crois pas que l'objectif de faire sous les 1h40 soit réaliste présentement, d'autant plus que le parcours est plutôt difficile, avec notamment les longs faux plats ascendants en première moitié. Je serais bien content de faire sous les 5:00/km (1:45:30), et encore plus si je réussissais à battre mon record de 1:43:48, réalisé plus tôt cette année au Demi-marathon hypothermique.

Il va sans dire que tous mes objectifs de temps prendront le bord si la chaleur et l'humidité se pointent.

Mais à quoi bon s'en faire maintenant, d'autant plus qu'il n'y a pas moyen de savoir maintenant le temps qu'il fera le 25? Et j'ai hâte de me retrouver sur le pont Jacques-Cartier le 25 au matin avec des milliers d'autres coureurs. L'ambiance devrait être super!

dimanche 4 septembre 2011

Bilan de la semaine du 28/08/2011

Une semaine de course globalement positive: même si je suis loin d'être en grande forme, je sens une certaine amélioration par rapport aux semaines précédentes. Avec un peu de chance (et le temps plus frais qui s'en vient) cette tendance va se maintenir...

Dimanche: Musculation. Retour chez moi à la course (6,5 km), sous une pluie battante (Irène était de mauvaise humeur). Au moins, le temps était frais et j'ai eu le vent de dos pendant une bonne partie du trajet! Temps: 31:35. FCmoy=133 bpm, FCmax=151 bpm.
Lundi: Sortie de course dans le parc du mont Royal et autour, même trajet que les fois précédentes. Irène avait laissé des traces sur la montagne. Comme je sentais une douleur dans le mollet droit, je me suis ménagé pendant les montées. 14,7 km courus en 85:26. FCmoy=135 bpm, FCmax=159 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Longue sortie de la semaine, que j'ai déplacée du samedi au mercredi en raison de la chaleur et de l'humidité qu'on annonçait pour la fin de semaine. C'est la meilleure décision en rapport avec la course que j'ai prise depuis un bout de temps! J'ai ainsi pu faire un aller-retour au parc René-Lévesque avec un tour supplémentaire de la presqu'île (2 km à 10 m près!) au rythme du demi-marathon (DM), malgré un niveau d'énergie couci-couça et des mollets courbaturés au départ. Les sentiers ont aidé mes jambes à se détendre. J'ai terminé cette sortie de 21,6 km par un autre intervalle DM de 2 km. Temps: 116:11 FCmoy=140 bpm, FCmax=160 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Séance de torture d'intervalles sur la piste de CEPSUM, à l'abri de la chaleur. Pas facile de reprendre les entraînements sur piste après un arrêt de 4 mois! J'ai augmenté le niveau de difficulté par rapport au jeudi précédent en faisant passer le nombre de tours de récupération entre les intervalles de 4 à 3 et remplaçant le deuxième intervalle DM par un intervalle 10-k. Ma séance a donc eu l'air de ceci:



Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 60 tours, soit environ 11,0 km, courus en 54:44. FCmoy=152 bpm. Je commençais à me sentir bizarroïde pendant le dernier intervalle, mais j'ai réussi à terminer la séance malgré tout!
Samedi: Sortie de course de 6,4 km vers 10h dans une chaleur écrasante (pour moi): humidex de 34 à la fin, ciel variable, sans parler du smog... Ça m'a pris tout mon petit change pour compléter cette sortie sans marcher. Temps: 36:02. FCmoy=135 bpm, Fcmax=155 bpm.

En somme, 60,2 km et 3 séances de musculation.

Comme pendant ma préparation pour le 10 km du parc Lafontaine de l'an dernier, je commence à prendre goût à la progression de mes séances d'intervalles de semaine en semaine. À chaque séance, je dois relever un nouveau défi, sauter un peu plus haut, en quelque sorte. Cette semaine, je prévois faire au moins un intervalle 10-k de 11 tours (un peu plus de 2 km). Je sais par expérience que de 1 km à 2 km la marche est haute...