dimanche 26 septembre 2010

Bilan de la semaine du 19/09/2010

Semaine dont la fin a été difficile au point de vue musculaire. Je me pousse probablement trop dans mes séances d'intervalles sur piste...

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Sortie de course au Parc du Mont-Royal avec mes Kinvara. Trajet habituel, mais fait à l'envers: ascension du mont Royal par le cimetière du même nom, longue descente par le chemin Olmsted, et retour au CEPSUM par le boulevard Mont-Royal, pour un total de 12,6 km. Tel que mentionné ici au point 6, la montée s'est dans l'ensemble très bien passée. J'ai trouvé la descente par le chemin Olmsted fatigante, mais ça avait aussi été le cas quand je l'avais fait avec mes GT-2140. Comme d'habitude, j'ai couru le dernier 1,3 km à un rythme de 5:00/km. Temps total: 68:13. FCmoy=140/min, FCmax=161/min. En arrivant, j'ai fait 5 sprints dans la côte Vincent-D'Indy, un défoulement encore plus agréable avec mes Kinvara. Et je ne sais pas si c'est à cause de mes espadrilles ou parce que je m'améliore, mais ça me prenait 13 s ou 14 s pour couvrir la distance que je couvre normalement en 15 s.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course avec mes GT-2150. 6,5 km courus en 33:28. FCmoy=136/min, FCmax=173/min(de kessé?). Fatigue dans les mollets et dans les cuisses près des aines. Était-ce parce que j'avais utilisé mes Kinvara la veille, ou encore parce que je m'étais trop lâché lousse dans mes sprints en côte? Mystère!
Mercredi: Séance d'intervalles sur piste avec mes GT-2150, et quelle séance ce fut! Avec un ciel variable, mais surtout dégagé pendant la 2e partie de la séance, et un humidex de 27. Ayoye!



J'ai couru 800 m à un rythme lent entre chacun des intervalles, sauf entre le I et le 2e DM (demi-marathon), où je n'ai couru que 600 m. J'ai également couru 1,6 km pour me rendre à la piste et en revenir, pour un total de 13,2 km. Comme on peut le constater, l'intervalle I a été difficile et est en fait pratiquement devenu un intervalle 10-k (rythme visé au 10 km) en cours de route à mesure que je perdais le rythme. Assez fascinant de voir la différence de fréquence cardiaque moyenne entre les 2 intervalles DM. C'est ce que ça fait, un quasi coup de chaleur! J'ai même été un peu inquiet après la séance: en plus d'avoir chaud et froid en alternance, j'avais les mains et les avant-bras tellement en sueur qu'on aurait pu croire que je les avais trempés dans l'eau. C'était la première fois que que ça m'arrivait, et je me suis mis à penser à ce texte lu cet été. Heureusement, tout est rentré dans l'ordre sans que je tombe dans les pommes...
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course de 5,2 km à un rythme facile. J'avais encore les mollets, les cuisses et les ischios rackés de ma séance d'intervalles de mercredi, et je crois que les Kinvara n'ont pas aidé en ce vendredi. Temps: 26:58. FCmoy=133/min, FCmax=149/min (sprint d'une cinquantaine de mètres vers la fin). Il semble bien que mes Kinvara me font courir plus rapidement que mes GT-2150 à fréquence cardiaque égale. Cependant, elles me fatiguent plus les mollets, et peut-être aussi les cuisses.
Samedi: Longue sortie de 20,0 km. Aller-retour au parc René-Lévesque, avec mes GT-2150. Mes mollets, mes cuisses (près des aines) et mes ischios étant toujours un peu fatigués de ma séance de mercredi, je me suis efforcé de retenir mes ardeurs. Ce qui ne m'a pas empêché d'être environ 3 minutes plus rapide que l'an dernier à des température équivalentes et à des fréquences cardiaques comparables, et ce à l'aller ET au retour. Mon augmentation de kilométrage paye, c'est encourageant! Je me suis même retenu un peu pendant la seule montée significative, question d'éviter de me détruire les muscles des jambes pour ma séance d'intervalles de lundi. Temps total: 112:04. FCmoy=137/min, FCmax=156/min. Petites douleurs passagères à la bandelette droite à certains moments de la soirée quand j'étais debout.

En somme: 3 séances de musculation, 57,5 km de course à pied (39,7 km en GT-2150 et 17,8 km en Kinvara), et un Pepére aux jambes rackées en 2e partie de semaine.

Comme je jouerai au cosom les samedis à partir de cette semaine, je dois réorganiser mon horaire, ce qui veut dire que je fais ma prochaine séance d'intervalles demain (ayoye!) et ma longue sortie mercredi (seulement 4 jours après la dernière). Pour aider mon corps à passer à travers cette semaine de transition et à absorber le cosom, je vais limiter ma longue sortie de cette semaine à 15-16 km et me donner congé d'exercices pour les mollets aujourd'hui, en plus de ne pas revenir de ma séance de musculation à la course tel que mon nouvel horaire le prévoyait. Ça va faire en sorte que mon kilométrage de cette semaine devrait tourner autour de 45-47 km. Et je n'exclus pas d'apporter d'autres modifications plus tard cette semaine si je vois que j'en arrache trop...

jeudi 23 septembre 2010

Ma prochaine course

Plus tôt cette semaine, je me suis inscrit au 10 km de la Classique du parc Lafontaine, qui aura lieu le 17 octobre. Suis-je dans une forme de 10 km? Pas du tout! En préparation du Demi-marathon des Deux Rives de Québec, j'ai en effet passé l'été à travailler sur mes principales faiblesses, soit le manque d'endurance fondamentale et le manque d'endurance spécifique. Pour ce faire, j'ai beaucoup augmenté mon kilométrage hebdomadaire et fait un grand nombre d'intervalles à mon rythme visé au demi-marathon, ce qui m'a amené à négliger les intervalles plus rapides.

Bonne nouvelle: mon entraînement a fonctionné, et je suis maintenant beaucoup plus endurant qu'il y a quelques mois, comme en témoignent mon nouveau record personnel réalisé lors du demi (malgré la chaleur) et mon absence de douleur à la bandelette ilio-tibiale pendant ou après la course, une première. Mauvaise nouvelle: mon entraînement a fonctionné, et j'ai perdu de la rapidité ces derniers mois, dans le sens où j'ai plus de difficulté à tenir des rythmes plus rapides que celui du demi-marathon.

Avant de faire mon 1er entraînement sur piste depuis le demi-marathon, la semaine dernière, mon évaluation était que j'aurais probablement fait dans les 48 minutes si j'avais eu à courir un 10 km le jour même, peut-être 47 si j'avais vraiment été dans une bonne journée. J'avais toutefois (et j'ai toujours) le goût d'un objectif ambitieux, pour ne pas dire farfelu, pour la course du parc Lafontaine: non seulement battre mon record de 45:37, qui date de 3 ans, mais aussi passer sous les 45 minutes! La marche est très haute, mais je n'ai pas le goût de faire une course conservatrice, pépère (haha), dans laquelle ma prudence m'assurerait de faire un temps dans les 46-48 minutes. J'ai le goût d'être audacieux et de foncer, quitte à me casser la gueule.

En faisant une séance d'intervalles sur piste par semaine, j'avais la possibilité d'en faire 5 d'ici la course. J'ai donc décidé de faire une progression d'intervalles spécifiques (à mon rythme visé au 10 km) d'une semaine à l'autre, tel que le conseille Brad Hudson dans Run Faster. Cependant, comme 5 semaines c'est plutôt court, je devrai tenter une progression en accéléré.

Ma séance de mercredi dernier, pendant laquelle j'ai entre autres fait 3 X 1 km au rythme 10-k, n'a fait que confirmer que mon objectif se situe à mi-chemin entre le «audacieux» et le «loufoque». Ça faisait un bout que je n'avais pas couru à 4:30/km, et mes cuisses me l'ont fait savoir!

Cette semaine, je suis passé aux intervalles de 2 km: 2 X 2 km, intervalle I de 1 km par la suite, tout ça sous un gros soleil à certains moments et avec un humidex de 27. Je me suis presque payé un coup de chaleur...

Je vais continuer la semaine prochaine en tentant de faire 3 X 2 km au rythme 10-k. Et pas d'intervalle au rythme I pour les semaines qui s'en viennent, question de me donner un maximum de chances de compléter mes séances sans encombre.

Car j'en suis effectivement là: comme la marche est haute de semaine en semaine, je ne peux jamais être certain de pouvoir compléter tous les intervalles au programme. Selon Hudson, un bon moyen de s'assurer qu'on a de bonnes chances d'atteindre son objectif, c'est de réussir à courir, environ une semaine avant la course, 4 X 2km à son rythme visé au 10 km + 1km le plus vite que l'on peut, les intervalles étant séparés par 3 minutes de course lente. Grosse commande pour moi, d'autant plus que mes intervalles sont actuellement séparés par 800 m de course lente, soit plus de 4 minutes...

Bref, je fais «comme si» j'allais courir le 10 km en 45:00 moins des poussières, et je continue avec cet objectif tant que je serai capable de faire tous les intervalles au programme dans le temps voulu. Si quelque chose accroche (incapacité à tenir le rythme, début de blessure, etc.), je réviserai mon objectif en conséquence. En attendant je me défonce, je me défoule, je souffre, mais surtout, je m'amuse!

mardi 21 septembre 2010

Premières impressions sur les Kinvara

Comme je le mentionnais dans mon bilan d'entraînement de la semaine dernière, j'ai reçu -et utilisé- la paire de Kinvara que j'avais commandée du magasin en ligne américain Eastbay.com. En revenant chez moi en fin de journée jeudi dernier, j'avais constaté que Postes Canada avait essayé de me livrer un colis dans l'après-midi. Il s'est donc écoulé 8 jours ouvrables entre le moment où j'ai passé la commande (pendant la fin de semaine de la Fête du travail) et le moment où on a essayé de livrer le colis chez moi. Comme Eastbay estime que le délai de livraison pour les commandes au Canada peut aller jusqu'à 20 jours ouvrables, ce fut une agréable surprise.

Malheureusement, mon anticipation enfantine n'a pu être satisfaite avant le lendemain, car le colis n'allait être laissé au bureau de poste que vendredi après-midi...

Petite surprise quand j'en ai finalement pris possession: l'adresse d'expédition indiquait Etobicoke, ON, une banlieue de Toronto. Je ne sais pas si ma commande est partie des États-Unis avant de passer par Etobicoke, ou si les espadrilles étaient entreposées à Etobicoke, mais toujours est-il que le colis m'a été expédié à partir du château-fort du trudeauisme.

Balayant rapidement mes interrogations au fond de mon cerveau tout excité, j'ai ouvert le colis et constaté encore une fois à quel point ces chaussures sont légères (j'en avais essayé une paire à l'Expo-Marathon le mois dernier à Québec). 7,7 onces pour chacune des chaussures selon Saucony, soit environ 220 g. Même si les GT-2150 de Asics sont légères parmi les chaussures «traditionnelles», la différence avec les Kinvara est frappante.

Côté aspect, on a déjà vu couleur plus «masculine» que ce bleu pâle, mais ce n'est pas comme si ça allait me tracasser plus de 2 secondes:



Et on voit que les Kinvara sont peu propices à la formation d'ampoules géantes: la partie supérieure comprend un minimum de matériel et ne comporte pas de morceau rigide (à part la partie qui entoure le talon), comme en témoigne cette vue en plongée de l'intérieur de l'espadrille droite:


Voici maintenant quelques observations que j'ai pu faire jusqu'à maintenant, après 2 sorties et un gros 17,8 km au compteur. À noter que ces observations viennent d'un non-connaisseur qui avait jusqu'ici uniquement utilisé des chaussures «traditionnelles» Asics: quelques paires de Gel Cumulus, une paire de Gel Kayano, et quelques paires dans la série des GT. Pour lire une évaluation complète qui situe bien les Kinvara dans le contexte de l'industrie des chaussures de course, vous pouvez aller ici.

Voici donc mes observations:

1) On sent beaucoup plus les impacts au sol qu'avec des espadrilles dites traditionnelles, particulièrement au talon (ce qui va de soi quand on atterrit sur les talons...). Mais mon côté hippie aime ça: on sent davantage la surface sur laquelle on court, on se sent plus «en communion» avec le sol. Pendant ma première sortie (qui m'a amené entre autres au parc Pierre-Elliott-Trudeau...), j'ai couru sur de l'asphalte, de la petite roche, de la terre et même de la brique, et j'ai adoré découvrir comment les impacts sur chacune de ces surfaces se transmettaient à mes pieds.

2) Conséquence du point 1: on a tendance à ajuster sa foulée pour minimiser les impacts. Après moins de 10 minutes, je réussissais beaucoup mieux à frapper le sol avec le milieu du pied, et ma foulée avait raccourci et ma cadence augmenté. Et en terminant ma première sortie, je me suis rendu compte que j'avais couru plus vite que d'habitude!

3) Les Kinvara sont TRÈS, TRÈS, TRÈS confortables. Pendant mes 2 sorties, je me suis dit: «c'est comme courir avec des pantoufles avec du foam en-dessous». Bon, je doute qu'une paire de pantoufles procurerait autant de stabilité, mais vous voyez l'idée...

4) Elles respirent aussi très bien, comme je l'ai constaté pendant ma 2e sortie.

5) Pour quelqu'un comme moi qui est habitué de courir avec des chaussures à talons élevés et ayant beaucoup de coussinage, les impacts avec les Kinvara, pendant les descentes de côtes asphaltées, sont assez intenses. J'imagine qu'on finit par apprendre à modifier sa foulée dans les descentes de façon à minimiser les impacts. Sinon, le corps doit finir par s'y habituer...

6) Pour les montées, les Kinvara sont vraiment un charme! J'ai grimpé le mont Royal par le cimetière du même nom et certaines de ses côtes très à pic, et il m'a vraiment semblé avoir été aidé par la légèreté de mes espadrilles. J'ai aussi eu l'impression que puisque les pieds ne sont pas aussi contraints que dans les espadrilles traditionnelles, ça devient plus facile d'adapter sa foulée en fonction de l'inclinaison du terrain. En faisant la boucle au sommet de la montagne dans le sens horaire, j'avais presque l'impression d'être en train de voler au-dessus du chemin. Mais bon, peut-être que j'étais seulement dans une bonne journée...

7) Pour les sprints en côtes, c'est aussi le bonheur total. J'avais vraiment l'impression que c'était facile d'adopter une foulée efficace.

8) Pas d'ampoule en vue, si ce n'est une toute petite sur un orteil du pied droit. Heureux contraste avec mes chaussures précédentes!

9) Aujourd'hui, en ce lendemain de veille (i.e. en ce lendemain de sortie de 12,6 km sur le mont Royal), j'avais un peu mal aux jambes, et particulièrement aux mollets et à l'arrière de la cheville droite. C'est peut-être parce que le talon de la Kinvara est moins surélevé que celui des chaussures traditionnelles, ce qui a pour effet de solliciter davantage les mollets. C'est peut-être aussi parce que je me sentais tellement bien après ma sortie que j'ai fait 5 sprints dans la côte Vincent-D'Indy, alors que je suis habitué d'en faire seulement 3... Toujours est-il que par mesure de prudence, je vais faire ma séance d'intervalles de demain avec mes GT-2150. J'avais de toute façon prévu d'y aller très graduellement avec les Kinvara, question justement de ménager certains muscles qui ont été rendus «paresseux» par plusieurs années de course avec les talons surélevés.

10) J'ai de sérieux doute sur l'utilisation des Kinvara dans notre hiver québécois. Leur capacité d'évacuer la chaleur, qui est nettement un plus l'été, va devenir un handicap dans les froids hivernaux. De plus, je crains que mes Yaktrax ne seront pas très confortables avec les Kinvara.

Bref, je suis en amour avec mes nouvelles espadrilles! J'espère qu'elles ne me causeront pas de blessure, car je ne me vois pas recommencer à courir «à temps plein» avec des chaussures plus grosses et plus contraignantes. En fait, si je m'écoutais, j'utiliserais dès maintenant mes Kinvara pour toutes mes sorties de course!

Il me reste maintenant à trouver une solution pour l'hiver. Des super bas de laine?

dimanche 19 septembre 2010

Bilan de la semaine du 12/09/2010

Ce fut une belle semaine de course à pied, que même une longue sortie pénible samedi n'est pas parvenue à gâcher. Ça fait du bien de courir dans la fraîcheur quasi automnale!

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Sortie de course au Parc du Mont-Royal, trajet habituel. En raison de mes difficultés de la semaine dernière, je n'étais vraiment pas certain que la montée du chemin Olmsted allait bien se passer, et je me suis forcé à aller lentement. Finalement, j'ai atteint le sommet dans un temps qui a bien de l'allure tout en maintenant une fréquence cardiaque qui a bien de l'allure. Le reste du trajet s'est également bien déroulé, y compris le dernier 1,3 km, que j'ai couru à un rythme de 5:00/km. 12,6 km courus en 69:01. FCmoy=142/min, FCmax=157/min. En arrivant, j'ai fait 3 sprints de 15 s dans la côte Vincent-D'Indy.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course, avec les pieds dans mes vénérables GT-2140. 6,5 km courus en 33:24. FCmoy=138/min, FCmax=150/min. En début de sortie, je me suis rendu compte que j'avais recommencé à atterrir sur les talons à force de m'entraîner avec mes GT-2150 neuves. Après 5-10 minutes, mon corps avait réussi à corriger le tir.
Mercredi: Enfin une séance d'intervalles sur piste! Comme je n'avais pas le goût de m'enfermer dans le CEPSUM, et qu'avec la fraîcheur les parcs (et leurs pistes) sont un peu moins achalandés, j'ai décidé d'aller au parc Kent. J'ai fait les intervalles suivants:


Dans le tableau, DM indique «demi-marathon» (objectif de 5:00/km), et I est basé sur la définition de Daniels (dans mon cas, c'est le rythme maximal que je peux maintenir sur 1 km en sachant que je ne pourrai pas marcher après l'intervalle et que je devrai continuer à courir pendant encore quelques kilomètres). Quant au rythme de 10 km que j'ai choisi (4:30/km), disons que c'est pour le moins optimiste... J'y reviendrai dans un autre billet. Chaque intervalle était séparé de 800 m de course à un rythme lent, et j'ai couru 1,6 km à un rythme facile pour me rendre à la piste et en revenir. Total pour cette sortie de course: 13,2 km. Comment ça s'est passé? Disons que les cuisses me chauffaient pendant les intervalles 10-k et l'intervalle I... J'ai hâte de voir comment mon corps va réagir pendant la séance de cette semaine.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course de 5,2 km à un rythme facile, avec mes nouvelles Kinvara, dont j'avais pris possession la journée même! Je vais écrire un billet là-dessus, mais disons seulement pour l'instant que j'étais excité comme un enfant qui joue avec un nouveau jouet! Temps: 27:00. FCmoy=135/min, FCmax=150/min (j'ai fait 2 sprints d'une centaine de mètres).
Samedi: Longue sortie de 18,0 km. Pour la première fois depuis le demi de Québec, j'ai fait un parcours très côteux qui passe entre autres par la rue Victoria. Pendant mon entraînement pour ledit demi, je faisais ce parcours une fois par semaine en moyenne. À force de monter ces côtes, j'en étais venu à la conclusion qu'elles ne sont pas si pire que ça, conclusion que j'ai dû réviser en ce samedi. Je ne sais pas si c'était à cause du soleil qui plombait (serais-je déjà «dé-acclimaté» à la chaleur?), ou en raison d'un reste de fatigue de ma séance d'intervalles de mercredi ou même de mon demi-marathon, toujours est-il que je me suis complètement brûlé en montant les côtes. Après, plus moyen de faire descendre ma fréquence cardiaque à des niveaux potables, même quand je m'efforçais de courir lentement. Peut-être aussi que j'étais simplement dans une mauvaise journée. Ça arrive. C'est en tout cas par pure tête-de-cochonisme que je me suis traîné le long d'une petite boucle de 2,1 km dans les rues près de chez moi après avoir complété la grande boucle de 15,9 km: je voulais absolument courir les 18 km que j'avais décidé de courir au départ. Temps total: 102:42. FCmoy=146/min, FCmax=165/min. Pour couronner le tout, j'ai senti des douleurs à la bandelette droite à certains moments de la soirée quand j'étais debout (ça ne faisait pas toujours mal quand j'étais debout, mais c'était toujours quand j'étais debout que ça faisait mal...). Je devrai donc être très attentif à ma foutue bandelette au cours des prochaines semaines.

En somme: 3 séances de musculation, et 55,5 km de course à pied, dont 3,3 km au rythme DM, 3 km au rythme 10-k et 1 km au rythme I. J'ai aussi utilisé 3 paires de chaussures de course: GT-2150 (43,8 km), GT-2140 (6,5 km) et Kinvara (5,2 km).

Côté course à pied, je suis un peu dans un no man's land, ou plutôt dans un no race's land, en ce moment: je ne suis encore inscrit à aucune course pour cet automne, même si la composition de ma séance d'intervalles de mercredi de la semaine qui vient de se terminer montre bien qu'une idée me trotte dans la tête...

Et c'est maintenant confirmé: je jouerai au hockey cosom les samedis à partir du 2 octobre. Il va falloir que je réorganise mon horaire de course pour tenir compte de ça: pas question que je fasse ma longue sortie de la semaine la même journée!

mardi 14 septembre 2010

Bilan de la semaine du 05/09/2010

Semaine plutôt difficile pendant laquelle mes besoins en sommeil ont été plus grands que d'habitude et que j'ai terminée dans un état de semi-zombisme et avec des douleurs aux jambes. Conséquence du combat acharné mené par mon système immunitaire contre un envahisseur viral qui essayait d'établir ses positions dans mes cellules (des gens de mon entourage avaient attrapé un rhume)? À moins que ce n'ait été à cause de mon empressement à vaincre le mont Royal si tôt après un demi-marathon éprouvant. Ça pourrait aussi être dû à la stupidité dont j'ai fait preuve mercredi. Ou serait-ce une combinaison de toutes ces réponses?

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Sortie de course au Parc du Mont-Royal, trajet habituel. Ça s'est bien passé du CEPSUM à la statue Georges-Étienne Cartier, mais j'ai commencé à manquer de jambes dès le début de l'ascension du chemin Olmsted. Huit jours seulement après le Demi-marathon des Deux Rives de Québec, c'était peut-être un peu tôt pour recommencer à faire des montées. J'ai ensuite essayé de courir la dernière partie de mon trajet (1,3 km) au rythme du demi-marathon (5:00/km), mais j'avais beaucoup de difficulté à atteindre ce rythme même en poussant fort. Inutile de mentionner que je n'ai pas fait de sprints dans la côte Vincent-D'Indy après l'arrivée... 12,6 km courus en 70:27. FCmoy=145/min, FCmax=159/min.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. J'avais l'intention de revenir chez moi en courant, mais le violent orage électrique qui était en train de s'abattre sur Montréal m'a fait changer d'idée...
Mercredi: Pas de séance d'intervalles en ce mercredi, car j'avais promis à un ami de remplacer dans son équipe de hockey cosom. J'ai tout de même fait une sortie de course assez relaxe sur un parcours plat. 10,3 km courus en 54:05. FCmoy=142/min, FCmax=152/min. Manque d'énergie pendant la première moitié, mais ça s'est replacé de belle façon par la suite. Tard en soirée: match de hockey cosom de 60 minutes. Temps passé sur le terrain: environ 30 minutes. Ce fut pénible! Je ne ferai plus de sorties de course quelques heures avant d'aller jouer au cosom...
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course de 5,2 km sur un parcours plat. J'avais mal au haut des cuisses à l'avant avant d'aller courir, conséquence de ma stupidité de mercredi. J'y suis donc allé lentement, et je n'ai pas ressenti de douleur en courant. Temps: 28:18. FCmoy=131/min, FCmax=139/min.
Samedi: Longue sortie de la semaine: 16,6 km. J'ai encore fait des parcours plats, question de ménager mes cuisses, qui étaient encore un peu douloureuses. Temps total: 91:05. FCmoy=134/min, FCmax=145/min.

En somme: 44,7 km de course à pied, environ 30 minutes de temps de jeu au hockey cosom et 3 séances de musculation.

C'est confirmé: je ne ferai pas partie de l'équipe de cosom du mercredi. J'irai plutôt remplacer une fois de temps en temps pour dépanner. Pour ce qui est du cosom du samedi, ça m'intéresse, mais il n'y a encore rien de confirmé (pas facile de trouver un gymnase à louer les fins de semaine).

Cette semaine pendant laquelle j'ai été forcé de courir essentiellement sur le plat m'a fait prendre conscience que, pour moi à tout le moins, plat=plate à moins de courir des intervalles ou de faire une sortie tempo. Avoir hâte qu'une côte abrupte que l'on est en train de monter finisse, ou se laisser descendre sans grand effort vers le bas d'une colline, ça met de la variété dans une sortie de course, en plus de changer le mal de place au point de vue musculaire!

jeudi 9 septembre 2010

3 sujets

1320: Après ma sortie de lundi sur le mont Royal, c'est le nombre de kilomètres que j'avais courus depuis le début de l'année. (Au moment où j'écris ces lignes, je suis maintenant rendu à 1330 km.) En quoi est-ce important? Réponse: en 2009, mon année record jusqu'à maintenant, j'avais couru 1317 km au total. Avec encore près de 4 mois à faire en 2010, je suis bien parti pour atteindre 1600 km, et peut-être même 1700. Bien entendu, ces chiffres seront atteints uniquement si j'évite les blessures d'ici la fin de l'année. Toujours est-il que je suis en train de me construire une bonne base de demi-marathonien et, qui sait, peut-être même de marathonien! L'idée d'un marathon sur route ne m'attire pas particulièrement, mais je suis convaincu que ça vaudrait la peine que j'essaie ça au moins une fois dans ma vie.

Chaussures de course: J'ai reçu une réponse d'une membre de l'équipe de l'une des deux émissions auxquelles j'avais écrit pour leur suggérer de faire un reportage sur le prix élevé des chaussures de course au Canada. La dame en question, de l'émission Légitime dépense, de Télé-Québec, m'informe que tous les sujets pour la saison qui commence sont déjà décidés, qu'elle garde ma suggestion pour la saison prochaine, et que l'émission présentera le 25 octobre un reportage sur les chaussures de sport. Dans ce reportage, on apprendra qu'on peut acheter de bonnes chaussures de course pour moins de 100 $. J'ai déjà hâte de voir le reportage...

Marathon de Montréal: Excellente chronique d'Yves Boisvert (comme d'habitude) sur le marathon de Montréal. On y apprend entre autres que Bernard Arsenault, président du marathon, aimerait changer le parcours et le lieu d'arrivée. On ne peut qu'espérer que la ville va collaborer. Selon mon expérience, le charme de l'arrivée dans le stade s'estompe rapidement après qu'on l'ait vécu une première fois: il fait plutôt sombre à l'intérieur du stade, c'est ordinaire de finir une course entouré de béton, et l'aire d'arrivée est trop petite pour accomoder tous les coureurs. Déjà l'an dernier, c'était la cohue à l'arrivée du demi-marathon (auquel j'avais participé). Je n'ose même pas imaginer ce que ce fut cette année, alors que les coureurs du demi arrivaient en même temps que ceux du marathon, avec en plus un nombre de coureurs plus élevé qu'en 2009. Et que dire de l'embouteillage à l'arrivée de certains des participants du 10 km, dont fait mention M. Boisvert. Bref, le marathon est devenu trop gros pour que l'arrivée puisse avoir lieu au stade olympique, et c'est tant mieux!

dimanche 5 septembre 2010

Les chaussures de course

J'avais déjà fait part, ici, ici (dans les commentaires) et , d'un certain scepticisme face à l'industrie des chaussures de course, ainsi que d'une certaine exaspération devant le prix élevé des chaussures au Canada (plus de 50% plus élevé qu'aux États-Unis).

Dans le 3e lien, je mentionnais que j'avais essayé des Kinvara de Saucony à l'Expo-Marathon du Marathon des Deux Rives de Québec, mais que j'avais décidé de ne pas en acheter, compte tenu du prix demandé (140$, avec congé de taxes).

Suite à une suggestion de Mathieu (que je suis allé espionner sur Sportstats aujourd'hui et que je félicite d'avoir réussi ce matin ce qui semble être un quasi record personnel au demi-marathon) dans les commentaires du 3e lien ci-haut, je suis allé faire un tour dans le magasin en ligne américain Eastbay, qui accepte les commandes venant du Canada.

J'y ai noté que non seulement les Kinvara se vendent à 90$US (ce que je savais déjà), mais qu'en plus les Kinvara à semelle bleu pâle sont en vente à 70$US. Il semble donc que cette couleur soit boudée par les consommateurs. Qu'est-ce que ça me fait que des espadrilles aient une semelle bleu pâle au lieu de rouge, jaune, verte, fuschia ou n'importe quelle autre couleur? Disons les choses comme elles sont: je m'en câlisse royalement. La coquetterie et le m'as-tu-vutisme, très peu pour moi. Dans ma tête, des chaussures de course, ça sert à courir et, on l'espère, à diminuer les risques de blessure. Point.

Après avoir pris connaissance des montants prélevés en taxes et droits de douane pour les différentes provinces canadiennes, j'ai décidé de me lancer et de commander une paire de Kinvara de la couleur mal-aimée. Si aucune mauvaise surprise ne m'attend au tournant, voici le montant que j'aurai à payer, en dollars américains:




Au taux de change en vigueur aujourd'hui, ça donne un gros 103,47 $Can. Tout inclus. Comparativement à 140$ plus taxes en magasin au Canada. À l'Expo-marathon, j'aurais pu les avoir pour 140$, sans taxes en sus. Et le vendeur agissait comme si le prix demandé était une gigantesque aubaine.

Bref, nous nous faisons royalement entuber lorsque nous achetons nos chaussures de course au Canada. Pourquoi? Aucune idée. N'écoutant que mon indignation (et mon petit doigt, qui me disait que des journalistes pourraient sans doute obtenir des réponses plus facilement que M. et Mme tout-le-monde), j'ai envoyé des courriels à deux émissions d'affaires publiques qui s'intéressent à des questions d'argent et de consommation.

Je vous tiendrai au courant de ce qui adviendra de ma commande (qui doit être livrée dans les 20 prochains jours ouvrables) comme des suites de ma démarche auprès des deux émissions de télé, si suites il y a.

P.S. Intéressante et désespérante, cette petite mésaventure de François Cardinal survenue à l'arrivée du Marathon de Montréal aujourd'hui. Disons-le: sur certains points, l'organisation du marathon montréalais fait vraiment dur.

Bilan de la semaine du 29/08/2010

Semaine de récupération post-demi-marathon du Marathon des Deux Rives de Québec. Ce qui ne veut pas nécessairement dire une semaine complètement exempte de course rapide...

Dimanche: Tel que mentionné plus haut, 21,1 km au Marathon des Deux Rives de Québec, raconté (longuement) ici.
Lundi: Lever du corps légèrement difficile, avec de petites douleurs à l'ischio-jambier droit et aux deux mollets. Séance de musculation (sans exercices pour les mollets) en fin de journée.
Mardi: Sortie de course courte et lente, au coucher du soleil. Je voulais aider mon corps à récupérer, et je me méfiais de la douleur à mon ischio droit, qui était moins forte que la veille mais néanmoins toujours présente. 4,1 km courus en 23:44. FCmoy=128/min, FCmax=145/min (FCmax a été atteinte à la toute fin, quand j'ai accéléré pour ne pas manquer un feu vert pour piétons). Après ma sortie, la douleur à l'ischio était disparue!
Mercredi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Plus tard: remplacement dans un match de hockey cosom. Et moi qui voulait ménager mes jambes cette semaine! Temps passé sur le terrain: 20-25 minutes. Comme premier match en plus de 3 mois, ce ne fut pas facile, avec la vague de chaleur qui battait son plein. Après avoir commencé le match en force, j'ai presque souffert d'un coup de chaleur à la fin. Comme j'ai dit à mes coéquipiers après le match, je me sentais comme un gars de 39 ans...
Jeudi: Sortie de course de 6,3 km, à un rythme facile encore une fois. Temps: 34:57. FCmoy=128/min, FCmax=140/min. Compte tenu de l'humidex de 32-33, j'ai été surpris de constater que ma fréquence cardiaque était aussi basse. Le fait que je suis allé courir après le coucher du soleil a sans aucun doute beaucoup aidé.
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets (une première depuis mon demi-marathon).
Samedi: Sortie de course de 8,3 km dans la fraîcheur et le vent. Ça a vraiment fait du bien, après la grosse chaleur dégueulasse qui a sévi sur la majeure partie du territoire québécois pendant toute la semaine. Temps: 44:08. FCmoy=130/min, FCmax=140/min. Fréquence cardiaque très basse encore une fois. Si ça continue comme ça, il va falloir que j'examine sérieusement la possibilité que la course de dimanche a amélioré ma forme physique (ce n'est pas la première fois que j'observe une diminution de mes fréquences cardiaques après une course de 15 km ou plus). Ça voudrait alors dire que je pourrais faire des gains intéressants en incorporant des sorties tempo dans mon entraînement.

En somme: 39,8 km de course à pied, environ 25 minutes de hockey cosom et 3 séances de musculation.

Cette semaine, j'ai reçu des offres pour jouer au hockey cosom les mercredis et samedis cet automne. Si je veux maintenir un volume d'entraînement en course à pied de 50-60 km/semaine, il va falloir que je fasse des choix.

Pour l'instant, la semaine qui vient de commencer marquera un retour à ma routine des dernières semaines: musculation les dimanches, mardis et jeudis, et course à pied du lundi au mercredi ainsi que les vendredis et samedis.