mardi 27 avril 2010

Pêle-mêle

Hiver, 2e partie: Retour de l'hiver aujourd'hui à Montréal et dans une bonne partie du Québec. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller jouer dehors dans la belle neige qui tombait et qui s'accumulait sur l'herbe, et de pousser jusqu'à l'extrémité de la presqu'île du parc René-Lévesque. Kilométrage total: 15,2 km.

Pantalon doublé, haut d'automne/hiver et super bobettes coupe-vent furent de précieux alliés dans cette température hivernale (-4˚C avec le facteur vent), mais j'aurais dû aussi mettre des gants ou un couvre-chef... Mes espadrilles étaient complètement trempées au retour, tout comme mes vêtements, qui semblaient peser 3 tonnes. Au moins, ça m'a permis de trouver une utilité pour l'un des nombreux exemplaires gratuits du torchon de Pierre-Karl qui sont laissés chaque matin dans le vestibule de l'immeuble (majoritairement anglophone) où j'habite:




Tout ça a fait en sorte que j'ai souffert d'hypothermie légère après la course. Ah oui, je me suis aussi planté (ou bêché, ou pété la tronche, selon l'endroit d'où l'on vient) en courant sur une petite pente gazonnée recouverte de neige. Comme de raison, il a fallu que j'atterrisse sur le genou droit, comme au Demi-marathon hypothermique... Malgré tout ça, ma sortie a valu la peine: la vue sur la presqu'île était magnifique, et j'étais le seul intrus parmi les pigeons et les moineaux. L'ambiance était surréaliste.

J'avais mal aux mollets pendant les 6-7 premiers kilomètres et mes jambes semblaient lourdes (conséquence de mon 10 km de dimanche), mais tout est rentré dans l'ordre dans les derniers kilomètres. Je suis agréablement surpris de voir que mon corps accepte très bien les sorties d'une quinzaine de km, même si j'ai été 2 mois sans en faire suite à ma blessure à la bandelette. Il semble que certains effets cumulatifs de l'entraînement sur les articulations et les os perdurent un bout de temps!


10 km du Défi du printemps des YMCA: Je me suis inscrit à cette course, qui aura lieu au parc Maisonneuve. Ce sera la première fois que je courrai à cet endroit. J'ai hâte de voir comment je vais performer par rapport au 10 km de St-Laurent.


Sport de salon: Performance d'anthologie de Jaroslav Halak hier soir contre les Capitals de Washington, l'une des 2 ou 3 meilleures que j'ai vu en séries de la part d'un gardien du CH (Patrick «E.» Roy en 1986 contre les Rangers, et José Théodore en 2002 contre les Bruins me viennent en tête). J'avais prédit une victoire des Caps en 5, mais je serais bien content que le CH me fasse mentir demain!


C'est tout pour l'instant mon Ron!


dimanche 25 avril 2010

10 km de la Course St-Laurent

Avertissement: l'auteur de ce blogue est parfois pris d'accès incontrôlés de diarrhée verbale. Le présent billet en est un bon exemple. À lire à vos risques et périls!

Commençons par le verdict: j'ai atteint l'«argent» dans ma liste d'objectifs décrits dans mon billet d'avant-course de ce matin. Pour la première fois depuis que j'ai entrepris de m'attaquer (sans grand succès jusqu'à maintenant) aux distances de plus de 10 km, je suis satisfait de l'une de mes courses!

Arrivé sur place vers 9h20, j'ai pu prendre mon temps pour me préparer pour ma course, en plus d'avoir l'occasion d'assister au départ du 5 km et au re-passage du peloton devant la ligne de départ (en sens inverse, voir le parcours ici) au 3e km. C'est toujours avec un mélange de respect et de fascination que je regarde passer les plus rapides, avec leur foulée qui semble si légère. Et c'est toujours avec sympathie que je regarde les coureurs qui se traînent difficilement en queue de peloton, et qui en sont vraisemblablement aux tout débuts de leur «carrière» de coureur.

Je ne me sentais pas en super forme avant la course, notamment pendant mon réchauffement. Il me semblait que je n'avais rien dans les jambes lorsque j'ai essayé de faire quelques petits sprints. Mon seul espoir, c'était que l'adrénaline réveille mon corps au début de la course et me permette de ne pas me planter (dans le sens de faire une course vraiment poche).

Pour une raison que ceux qui ne s'étaient pas placés à l'avant du peloton ignorent (le bruit des conversations enterrait les explications de l'annonceur), le départ du 10 km a été retardé. J'ai eu le temps de me faire la réflexion que j'avais rarement été aussi nerveux avant une course, sans avoir aucune idée des raisons de cette nervosité. Finalement, environ 5-6 minutes après l'heure prévue, le coup de départ a été tiré.

Comme d'habitude, ce fut la cohue au départ. C'était très difficile de dépasser, et j'avais de la difficulté à évaluer mon rythme. Comble de malheur, en gossant sur ma montre pour changer le mode d'affichage 2 ou 3 minutes après le début de la course, je me suis rendu compte que le chrono n'était pas parti quand j'avais appuyé sur le bouton «Start». Doh! (J'ai d'ailleurs eu quelques difficultés à prendre quelques-uns de mes partiels pendant la course. Il fallait vraiment que je pèse très fort sur «Start».)

J'étais donc dans l'impossibilité de mesurer mon chrono total pendant la course. J'allais devoir me fier à mes partiels des km 2 à 10, et espérer que je n'avais pas été trop lent au 1er km. Le premier panneau que j'ai aperçu, alors que nous étions toujours sur le boul. Poirier, disait «2e km/10 km», ou quelque chose du genre. «WTF?», ai-je pensé. Ça ne pouvait pas déjà être la fin du 2e km. Je me suis alors fait la réflexion que le panneau devait indiquer le début du 2e km, i.e. la fin du 1er km. (Normalement, il n'y a pas de «e» après le chiffre indiquant les kilomètres. Quand on voit «2 km /10 km», on est alors certain que l'on a complété 2 km à cet endroit précis.) J'ai donc reparti mon chrono en catastrophe, quelques mètres après le panneau. J'étais en beau fusil de ne pas avoir d'information sur mon rythme depuis le début de la course, mais à quelque part j'étais forcé de me fier à 100% aux signaux que mon corps m'envoyait, et je ne détestais pas ça.

Quelques centaines de mètres plus loin (au coin de Beaulac et Raymond-Lasnier, si je me souviens bien), j'ai aperçu un panneau qui disait «1er km/10 km». J'ai alors allumé: la pancarte que j'avais vue précédemment était placée pour informer les coureurs qui revenaient en direction de la ligne de départ après être allés faire la boucle ouest du parcours une première fois. J'ai donc reparti mon chrono encore une fois. Au moins, les choses étaient maintenant claires.

Pendant le premier tour du parcours, il me semblait que je dépassais une quantité industrielle de coureurs, ce que je ne fais pas habituellement en début de course. Je me demandais continuellement si j'allais trop vite, et si je serais capable de tenir jusqu'au bout. J'ai d'ailleurs ralenti un peu à la fin du 2e km, quand j'ai vu que je l'avais couru en 4:29. Je savais que je ne pourrais pas garder ce rythme. Même si j'ai maintenu un rythme constant pendant les km 3 à 9, j'ai d'ailleurs trouvé la fin du premier tour difficile, avec le soleil dans le visage et sans vent de face pour rafraîchir. Même à 10-12˚C, j'ai chaud quand je cours au soleil! Le verre d'eau fraîche que je me suis versé sur la tête à la station de ravitaillement a fait beaucoup de bien!

Le vent frais de face faisait du bien au retour de la boucle ouest, même si les rafales étaient parfois un peu fortes. Au 8e km, j'ai d'ailleurs parasité une coureuse plus grande que moi et qui m'avait dépassé auparavant sur Émile-Bélanger, à l'extrémité de la boucle ouest. Quand j'ai vu que le vent semblait devenir plus fort qu'au 1er tour, j'ai accéléré pour me placer derrière elle pour m'abriter un peu, sans jamais lui rendre la pareille en me plaçant devant. Je me disais que de toute façon elle avait l'air de se débrouiller très bien sans mon aide...

D'ailleurs, même si je l'ai doublée suite à un regain d'énergie ressenti après m'être versé un autre verre d'eau fraîche sur la tête (qui sont l'équivalent Pepérien des épinards de Popeye, décidément), elle m'a redépassé environ 1 km plus loin, et m'a complètement largué en fin de course...

Pas grand chose d'autre à signaler dans les km 6 à 9, si ce n'est un gars qui s'est subitement tassé sur sa droite au moment où je le dépassais... par la droite. J'ai dû ralentir et bifurquer brusquement, car il n'y avait plus de place... à notre droite. Ça ne m'a pas empêché d'accrocher ses jambes. Je croyais que c'est son orgueil qui l'avait poussé à se tasser pour me bloquer le chemin, mais il semblait surpris et s'est excusé, et j'ai vu qu'il avait des écouteurs. Les iPod et autres gugusses qui empêchent d'entendre ce qui se passe autour de soi devraient être interdits dans ce genre de courses, bordel!

J'ai accéléré au 10e km. Je savais que j'allais probablement faire un temps sous les 47 minutes, mais je voulais m'en assurer et faire le meilleur temps possible. J'ai encore augmenté la vitesse au début de la dernière ligne droite (descendante) sur Cavendish. Je pensais que je ne pouvais pas aller plus vite à ce stade de la course, mais 2 coureurs ont piqué mon orgueil en me dépassant. J'ai donc ré-accéléré, ce qui m'a permis de dépasser l'un d'eux. Le gars a cependant répondu à mon challenge en accélérant à son tour, et j'ai vu que je n'avais plus assez d'essence dans le réservoir pour le rejoindre. Je me suis alors efforcé de rattraper un monsieur dans la cinquantaine que je suivais depuis 1 ou 2 minutes.

J'ai aussi vu le temps au tableau indicateur. 46:15 ou quelque chose du genre. J'ai été agréablement surpris, et j'ai tout donné pour faire sous les 46:30 et pour rattraper le monsieur, qui avait lui aussi accéléré, comme le reste de notre petit groupe. J'ai finalement croisé la ligne d'arrivée en 46:28,5, un titanesque 0,2 s devant le monsieur. Je pense que nous nous sommes poussés les un les autres: nous sommes 5 coureurs regroupés en moins de 4 s, alors que le coureur suivant est à 15s!

J'ai donc battu de plus d'une minute mon meilleur temps post-freakitude des 5 km (voir mes billets précédents), et je suis à moins d'une minute de mon meilleur temps tout court. Depuis que j'ai augmenté mon volume d'entraînement, c'est la première fois que je suis pleinement content d'une de mes courses.

Autre point positif: je n'ai ressenti aucune douleur à la bandelette ni au tibia droit. Si la tendance se maintient, je vais donc m'inscrire au 10 km du défi des YMCA, qui a lieu dans 2 semaines.

Et tant qu'à faire un billet 10 fois trop long, je termine sur une incartade mondaine: je n'ai malheureusement pas eu l'insigne honneur de voir le formidable Stéphane Dion. Je vais essayer de m'en remettre, même si ce sera extrêmement difficile... Au moins, j'ai aperçu Éric Hoziel, qui pour moi restera toujours Templeton, le bagarreur du National de Québec dans les premières séries de Lance et compte. (Tranche de vie pepérienne: j'ai arrêté d'écouter Lance et compte quand le chum français de Suzie, qui avait la leucémie, s'est tué dans un accident de moto. À mes yeux, de mélodrame sportif qu'elle était, la série venait de basculer le mélodrame de soap opera le plus ridicule. Fin de la tranche de vie.) Et si je me fie à Sportstats, M. Templeton, heu, pardon, Hoziel, aujourd'hui dans la cinquantaine, fait des temps fort respectables.

Revenez-nous au prochain épisode, pour des informations palpitantes sur les randonnées pédestres de Denis Bouchard et les statistiques de Macha Méril à la pétanque!

Divagations d'avant-course

Comme je dois attendre 30 minutes pour déjeuner après avoir pris ma 'tite pelule pour la thyroïde, et comme j'ai préparé mes choses pour la course hier soir, voici un petit billet matinal sur mes objectifs pour la course d'aujourd'hui.

Objectif zen: Finir la course. Hier encore, de petit bobos me causaient un peu de douleur quand je MARCHAIS, alors on ne sait jamais. Il faut garder en tête que ce n'est pas tout le monde qui est assez en santé pour pouvoir courir -ou marcher- une dizaine de kilomètres. Et puis, comment se plaindre, quand on risque d'avoir Stéphane Dion pour nous encourager comme l'année dernière?

Objectif minimal: Sous les 48 minutes, compte tenu de ma forme des dernières semaines.

Objectif bronze: 47:35 ou moins, ce qui battrait mon meilleur temps de 2009, et serait mon record depuis que j'ai arrêté d'être un freak du 5 km (je suis maintenant un freak qui court sur de plus longues distances).





Objectif argent: Sous les 47 minutes, ce dont je doute, compte tenu de mon manque de forme des derniers jours.

Objectif or: 46:11, temps prédit par le McMillan Running Calculator suite à mon récent 5 km sur piste.

Objectif ambitionne-pas-Pepére: Sous les 46 minutes.

AJOUT (et modification):

Objectif Pepére-a-une-araignée-au-plafond: 45:36, ce qui serait mon nouveau record personnel.

Objectif Envoyons-le-à-l'hospice: Moins de 45 minutes. Ça reste un objectif à moyen ou long terme, mais pour aujourd'hui on oublie ça...

samedi 24 avril 2010

Bilan de la semaine du 18/04/2010

Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Lundi: Sortie de course au rythme facile, sur et autour du Mont Royal. 14,8 km courus en 85:29. FCmoy=137/min, FCmax=149/min. J'ai été agréablement surpris par cette sortie: c'était la première fois que je courais plus de 12,1 km depuis ma blessure à la bandelette (et sur un parcours très côteux en plus), et je n'ai pas ressenti le moindre malaise à la bandelette. Même mes mollets n'ont presque pas souffert de l'ascension par le chemin Olmsted.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets pour la première fois en une semaine.
Mercredi: Petite sortie de 6,4 km au rythme facile. Temps: 34:58. FCmoy=136/min, FCmax=144/min. Manque d'énergie. Le manque de sommeil n'aide pas. Soirée: dernier match de cosom de mon équipe du mercredi (enfin!). Durée du match: 44 minutes. Temps passé sur le terrain: environ 35 minutes.
Jeudi: Pas de musculation, pour cause de fatigue et (probablement) de mini-gueule de bois.
Vendredi: Intervalles sur la piste du parc Kent. 1 km au rythme facile (F) + 3 x (1 km I + 800 m F) + 5 x (200 m R + 200 m de marche) + 1,5 km F, couru dans les rues. Total (course): 8,9 km. Temps des intervalles: 4:20, 4:19, 4:20. FCmoy(/min): 156, 159, 162. FCmax(/min): 160, 164, 165. Temps des tours rythme R (s): 45, 42, 42, 42, 41. La température relativement fraîche et les vents faibles se prêtaient très bien à la course, mais j'étais complètement à plat. Je comptais sur cette séance pour renforcer ma confiance pour le 10 km de la course de St-Laurent. J'en suis plutôt ressorti avec de gros doutes sur ma forme actuelle...
Samedi: Tel que prévu, j'ai court-circuité mon cosom d'aujourd'hui. Je suis cependant allé faire de la musculation (sans exercices pour les mollets), pour reprendre la séance que je n'avais pas fait jeudi, et en espérant que ça me remette «su'l'piton». Séance difficile, encore ue fois marquée par un manque d'énergie.

En somme, 30,1 km de course à pied (dont 3 km d'intervalles au rythme I et 1 km au rythme R), environ 35 minutes de temps de jeu au hockey cosom, 3 séances de musculation, et un Pepére en perte de vitesse à mesure que la semaine avançait...

vendredi 23 avril 2010

Dans mes rêveries de coureur...

...mes bandelettes ilio-tibiales sont mes amies (même la droite me fait les yeux doux), ce qui me permet d'avoir des volumes d'entraînement de course dignes de ceux des ultra-marathoniens. Je demeure dans une ville entourée d'innombrables parcs, et pourquoi pas de montagnes comme les Rocheuses, tant qu'à rêver. Chaque semaine, je passe de nombreuses heures à courir seul dans les sentiers, sans avoir à m'arrêter aux feux de circulation ou essayer de deviner ce que fera le conducteur de la voiture qui s'en vient dans ma direction ou comment évoluera dans les secondes qui suivent le flot de piétons que je m'apprête à croiser et/ou dépasser sur le trottoir. J'entends toujours le bruit de mes pas sur le sol et celui de ma respiration, ainsi que le bruissement des feuilles agitées par le vent et le chant d'oiseaux aux alentours.

Et j'ai assez de rapidité et d'endurance pour être en mesure, quand l'envie m'en prend, tôt le matin avant d'aller au travail, de grimper en courant les montagnes environnantes jusqu'aux sommets. Si je suis chanceux, le couvert nuageux est assez bas pour que je puisse littéralement avoir la tête dans les nuages pendant mon ascension, qui se termine au-dessus des nuages.

Bref, je suis une sorte d'Anton Krupicka.


samedi 17 avril 2010

Bilan de la semaine du 11/04/2010

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi:Sortie de course au rythme facile, sur le même parcours que 2 semaines auparavant. J'en ai moins arraché que la dernière fois, signe que me corps se réhabitue peu à peu aux montées. Pendant la descente après l'Oratoire, j'avais cependant l'impression que ma foulée était saccadée, en bonne partie à cause du fait que mon mollet gauche semblait «barré». Ma foulée étrange, et une petite douleur passagère à la bandelette en fin de descente au 9e km, m'ont poussé à abandoner mon idée de départ, qui était de faire une petite boucle de 2 km près de chez moi après avoir complété celle de l'Oratoire, qui fait 12,1 km. Distance courue: 12,1 km. Temps: 67:27. FCmoy=141/min, FCmax=171/min (de kessé?). Après cette sortie, j'ai décidé de mettre de côté mes exercices pour les mollets pendant le reste de la semaine, question de voir si lesdits exercices étaient la cause de ma démarche et de ma foulée étranges des jours précédents, et de mes douleurs au tibia droit.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Un 5 km pour me tester (raconté ici), précédé de 1 km au rythme facile et suivi de 200 m de marche et de 1 km au rythme facile. Pas de cosom en soirée, notre match ayant été annulé parce que nous allions manqué de joueurs!
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Vendredi: Intervalles sur la piste intérieure du CEPSUM (184 m). 6 tours au rythme facile (F) + 5 x (5 tours I + 4 tours F) + 5 x (1 tour R + 1 tour de marche) + 6 tours F. Total (course): 62 tours, soit environ 11,4 km. Temps des intervalles: 3:59, 3:57, 3:57, 3:58, 4:01. FCmoy(/min): 157, 162, 165, 167, 167. FCmax(/min): 160, 167, 169, 170, 170. Temps des tours rythme R (s): 44, 41, 39, 39, 39. J'en ai arraché pendant les 2 derniers intervalles I, et particulièrement dans le dernier. Et j'ai aussi triché un peu en complétant les 4 tours faciles entre les 2 derniers intervalles en 4:17 au lieu d'environ 4:00, mais ma FC pendant ces 4 tours était aussi élevée que pendant les autres parties «faciles» de ma séance. Comme le prouve le fait que j'ai tiré de la patte à la fin, cette séance m'a fait travailler un point faible, sinon mon gros point faible: mon manque d'endurance. Je suis sûr que ça va rapporter. J'étais complètement crevé après, et j'ai eu mal dans le haut du mollet droit pendant la soirée et la nuit.
Samedi: Environ 105 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 50 minutes.

En somme, 30,5 km de course à pied (dont un 5 km couru à fond de train, et 4,6 km d'intervalles au rythme I et 1 km d'intervalles au rythme R), environ 50 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation.

Je suis confiant de pouvoir courir sous les 47 minutes au 10 km de la course de St-Laurent dimanche prochain, en autant que ma douleur dans le haut au mollet droit ne soit pas un début de blessure... Pour la semaine qui s'en vient, je prévois faire une longue sortie de 14 km (ma plus longue depuis ma blessure à la bandelette) une petite sortie de 6 km mercredi, et une séance d'intervalles réduite vendredi. Et je ne jouerai pas au cosom samedi prochain, question d'avoir un Pepére le plus en forme possible pour le 25!

jeudi 15 avril 2010

Un 5 km, comme au bon vieux temps

Oui, bon, j'y arrive, à ce 5 km couru hier en solitaire qui m'a amené à relater (trop) longuement mon émouvante histoire d'amour de jadis avec les 5 km et ma fascination quasi pathologique pour le chronomètre et les chiffres.

Au départ, j'étais censé courir le 10 km de la Course et Marche Populaires de Lasalle et le 21k de Montréal, avant de me rendre à l'évidence que je devais modifier mes plans à cause de mes problèmes de bandelette. J'avais donc décidé de me rabattre sur le 5 km de la course de Lasalle et le 10 km de la Course St-Laurent. Quand j'ai constaté que les moyens de pression des cols bleus avaient forcé les organisateurs à annuler le 10 km de la course de Lasalle et à modifier le parcours du 5 km, j'ai décidé de passer mon tour et de faire un 5 km seul en piste à la place.

C'est donc hier que j'ai fait cette course de remplacement, qui allait aussi me permettre d'évaluer ma forme actuelle et de savoir à quoi je peux m'attendre pour le 10 km de la course de St-Laurent.

La température de 12-13˚C se prêtait parfaitement à l'exercice. Il y avait même un bon petit vent frais pour compenser le soleil qui plombait à travers la mince couche de nuages. Bref, la température était idéale pour courir (idéale pour moi en tout cas). En plus, mon match de cosom d'hier soir avait été annulé en raison d'un manque de joueurs dans notre équipe, ce qui allait me permettre de pousser à fond sans avoir à en payer le prix quelques heures plus tard.

En me basant sur mes temps réalisés en 2009 lors de mes quelques courses de 5 km en solitaire sur cette piste, je n'étais même pas certain de faire sous les 23 minutes, et je n'osais même pas espérer un 22:30, soit 54 secondes/200 m (j'ai tellement couru souvent sur des pistes de 200 m que je ramène toujours tout en termes de «tours» de 200 m, même quand je cours sur des pistes extérieures de 400 m).

Après 1 km fait au rythme facile pour me réchauffer (BOOOORIIING!), je suis passé en mode «5 km», en me disant, comme au bon vieux temps, que j'avais 25 «tours» de 200 m à faire, et que je devais adopter un rythme qui allait me permettre de durer pendant ces 25 tours. Mon rythme pendant les 5 premiers «tours» a été assez constant, et j'ai été agréablement surpris par mon temps au 1er km: 4:31. «C'est bien, je suis en avance sur le 4:35/km, qui donnerait 22:55 sur 5 km», ai-je pensé.

Une autre chose qui m'a surpris, ç'a été de constater à quel point les tours passaient vite et à quel point ce n'était pas souffrant (je crois que mes séances d'intervalles de ces dernières semaines m'ont beaucoup aidé). 7 «tours», 8 «tours», et je maintenais toujours le rythme tout en conservant le même niveau d'énergie. J'ai complété le 2e km en 4:28, ce qui me donnait, après 2 km, 1 s d'avance sur le rythme de 4:30/km, soit 22:30 sur 5 km. Je pensais bien que j'allais commencer à faiblir aux 3e et 4e km, comme ça m'arrivait souvent dans le bon vieux temps: je courais la plupart du temps les km 1 et 2 un peu plus rapidement que les km 3 et 4, avant de tout donner dans le dernier km, qui était souvent mon plus rapide.

Mais je n'ai pas ralenti cette fois, même si mon cardio a commencé à en arracher au 4e km (du côté musculaire, tout s'est bien passé). Au contraire, j'ai été un peu plus rapide aux km 3 et 4, avec des temps identiques de 4:27 pour chacun de ces deux km.

J'ai maintenu le rythme au 5e km, en m'efforçant de garder le tronc droit (mes nouveaux exercices pour les abdos, commencés il y a plusieurs mois, rapportent) et de rentrer le menton, tout en me disant à la fin de chaque tour: «O.K., 22 tours, ça fait 88% de la distance», etc. On est maniaque des chiffres ou on l'est pas! J'ai poussé le plus fort que je pouvais à ce moment dans les derniers 200 m, que j'ai courus en 50 s. Temps au dernier km: 4:21. Total: 22:14!

J'étais très content d'être passé à seulement 15 s de réaliser un temps sous les 22 minutes, qui était mon standard pour déterminer si j'étais en forme ou pas «dans le bon vieux temps» où je ne courais que des 5 km. Après ma première blessure à la bandelette, qui m'avait forcé à arrêter de courir pendant 6 semaines à l'automne 2005, ça avait pris plusieurs mois avant que je réussisse à revenir sous les 22 minutes. Et là, avec un nombre assez restreint d'entraînements en vitesse, je viens de réaliser un temps qui s'approche des 22 minutes du 1er coup.

En plus, ça m'encourage: je serais probablement capable de retomber dans les temps que je réussissais il y a 6 ou 7 ans, ce qui n'est pas toujours évident quand on est un trentenaire avancé!

Selon le McMillan running calculator, mon temps d'hier équivaut à un 46:11 sur un 10 km. L'an dernier, mon meilleur temps dans les trois 10 km auxquels j'ai participé a été de 47:36, réalisé au... 10 km de la course de St-Laurent (mon pire a été de 47:45!). Si je réussissais le temps prédit par le calculator, ça me placerait à moins d'une minute de mon meilleur temps sur 10 km, qui date de 2 ans et demie.

Mais bon, rien ne dit que la température, le jour de la course de St-Laurent, sera aussi clémente qu'hier, ou que je suis aussi bien entraîné pour un 10 km que pour un 5 km. Réponse dans 10 jours!

mercredi 14 avril 2010

Un maniaque des 5 km

Au tout début de l'historique de course pepérienne, il y eut les 5 km. Non, en fait les 5 km sont arrivés environ 2 semaines après mes débuts comme coureur, à la toute fin de ma vingtaine.

En stage dans la région métropolitaine, j'avais sous-loué une chambre dans un appartement du centre-ville de Montréal pour l'été. J'allais m'entraîner à la salle de musculation du centre sportif de l'UQAM, qu'un mur avec de grandes vitres séparait à l'époque (je ne sais pas si c'est toujours le cas) de la piste de course intérieure. La vue de cette piste et de ces gens qui l'utilisaient m'avait donné le goût d'essayer, d'autant plus que je me souvenais que l'épreuve du 1,6 km, aux «olympiades» de mon école primaire, était celle que j'aimais le plus faire.

Très vite, je suis devenu un maniaque du chrono. Combien de temps pour faire 20 ou 25 tours? Ai-je été plus rapide que la dernière fois? Est-ce que je m'améliore? Quelle distance ai-je parcourue? Si j'extrapolais mon rythme sur la distance d'un marathon, ça ferait combien de temps? Il n'était pas question de plans d'entraînement, de fréquence cardiaque, de réchauffement, de rythme facile ou d'intervalles. Il y avait seulement un gars qui essayait de courir le plus rapidement qu'il en était capable la distance qu'il s'était fixée au départ, un gars qui essayait de se dépasser, de «battre son temps».

Il y avait cependant quelque chose que je n'aimais pas de la piste de l'UQAM: sa longueur peu orthodoxe, qui faisait en sorte que ça devenait compliqué pour un coureur obsédé par les chiffres de calculer son rythme. Si je me souviens bien, un kilomètre équivalait à 6 tours et demie de piste. Au bout de deux semaines, je me suis donc rabattu vers la piste intérieure de McGill (cet été là, en ma qualité d'étudiant d'une université québécoise, j'avais accès gratuitement aux installations sportives de ces deux universités, maudit gâté que j'étais), qui avait une longueur de 200 m.

Toujours si je me souviens bien, j'en étais rendu à faire 26 tours de la piste de l'UQAM (4 km), et j'avais été capable de maintenir un rythme de 5 minutes/km. Je me souviens cependant très bien de ma première course sur la piste de McGill. Seul sur la piste par un après-midi ensoleillé de fin de semaine (j'étais probablement le seul à être assez idiot pour s'enfermer à l'intérieur par une aussi belle journée), j'avais décidé de faire 25 tours, soit 5 km. Et je me souviens de mon temps en cette occasion: 25:17. Plus de 5 minutes au km, mais je n'avais pas «perdu» 1 s/tour par rapport au 5:00/km. J'étais satisfait. Cet été-là, je suis retourné plusieurs fois sur cette piste. (Presque à tous les 2 jours, en fait!) Et il me semble que j'avais réussi à passer sous les 25 minutes à partir de la 2e fois.

Ensuite, de retour à Sherbrooke pour mes dernières sessions d'étude, j'ai continué à courir, toujours 5 km, 3 ou 4 fois par semaine, principalement sur les pistes intérieure (200 m) et extérieure (400 m) du campus, avec 400 m de réchauffement courus lentement et de mauvaise grâce. Et, à chaque fois, le temps était important: allais-je battre mon record?

Ce record, je l'ai bien entendu battu à de multiples occasions au cours des années suivantes, à mesure que mon corps s'habituait à courir. Une lente progression, que je me suis mis à suivre de plus près au retour du congé des Fêtes au début de l'année suivante en commençant à écrire mes temps sur une feuille de papier. Quelques mois plus tard, je suis passé au niveau supérieur dans ma manie des chiffres: j'ai commencé à utiliser un cahier, dans lequel j'inscrivais mes partiels pour chacun des kilomètres. Ces partiels, je les mémorisais en courant (j'utilisais une montre avec chrono tout ce qu'il y a de plus conventionnelle, sans me servir de la fonction split).

Mon cerveau contenait l'espace mémoire nécessaire pour entreposer les partiels de mes 3 sorties précédentes (il m'arrivait d'ailleurs d'être négligent et d'attendre 2 ou 3 sorties avant de tout noter dans mon cahier). Ainsi, à la fin de chaque kilomètre, je comparais souvent avec mes temps de la sortie précédente, dans le genre: «+3 s au 1er km, -4 s au 2e, -2 s au 3e, ça fait -3 s après 3 km», tout ça en courant. Assez maniaque, non?

Mon meilleur temps a donc lentement baissé pour passer sous les 24 minutes, puis sous les 23 minutes, puis sous les 22 minutes, etc. Le meilleur temps que j'ai réalisé a été 20:52, mais je n'ai couru que 3 fois sous les 21 minutes. Mes temps se sont stabilisés dans les 21 minutes, et surtout entre 21:30 et 22:00. Mon objectif était d'ailleurs de faire sous les 22 minutes à chaque sortie, ce que je réussissais à faire lorsque les rhumes, grippes, surcharges de travail, congés des Fêtes et traitements pour une verrue plantaire tenace ne me forçaient pas à l'inactivité. Une semaine sans courir et pouf! je repassais en général au-dessus des 22 minutes.

Pendant toutes ces années, j'ai dû faire seulement une vingtaine de sorties plus longues, le plus souvent en compagnie d'un groupe de gens de mon département, dont certains allaient courir tous les midis de la semaine.

Et c'est en 2005, pendant la fin de semaine de courses du marathon de Montréal, que j'ai participé à mon premier 10 km, sans m'être entraîné pour cette course (lire: sans avoir couru plus de 5 km). Cette course et les 4 km que j'ai courus le lendemain furent suffisants pour causer ma première blessure à la bandelette ilio-tibiale droite...

Il y a 2 ans, je me suis mis dans la tête de courir un demi-marathon, et, qui sait, peut-être un jour un marathon. Je me suis acheté des livres qui traitent de course à pied, et j'ai bêtement appliqué tels quels les principes mis de l'avant par les auteurs, principes qui ne s'appliquaient pas vraiment à quelqu'un qui était habitué de courir 15-20 km par semaine à un rythme rapide. J'ai donc ralenti le pas et augmenté mes distances du mieux que je pouvais. De toute façon, je me serais probablement blessé si j'avais augmenté mon kilométrage sans ralentir le rythme. Courir vite (pour moi) me vient en effet naturellement, mais courir longtemps me cause des problèmes... Sans compter que j'ai peu couru pendant les 3-4 derniers mois de 2008, notamment en raison de problèmes de thyroïde.

Tout ça pour dire que l'an dernier, j'ai dû courir 6 ou 7 fois des 5 km seul sur une piste. Et le meilleur temps que j'ai trouvé dans mes archives, c'est 22:46, réalisé au printemps dernier. J'ai même été incapable de descendre sous les 23 minutes dans la chaleur de l'été. C'était assez loin de mes «vieux» temps...

Pourquoi j'écris ce laïus? Probablement parce que je réalise de plus en plus que les plans d'entraînement universels, qui sont censés pouvoir s'appliquer à tout le monde, c'est de la marde. La réponse d'un athlète ou d'un soi-disant athlète à un plan d'entraînement dépend de facteurs physiologiques qui lui sont propres: bagage génétique, morphologie, entraînement précédent, poids, etc. Bref, l'extrait que j'ai pu lire de ce livre (le prochain dans ma liste de lecture), correspond tout à fait aux conclusions que j'ai pu tirer à partir de mon humble expérience.

L'autre raison qui m'a poussé à écrire ce laïus, c'est que plus tôt aujourd'hui, je suis allé sur une piste courir mon premier 5 km de l'année. Mais ça, c'est une autre histoire, que je raconterai dans mon prochain message...

dimanche 11 avril 2010

Bilan de la semaine du 04/04/2010

Dimanche: Je n'aurais jamais cru faire un jour une sortie de course en étant accompagné d'un cycliste et d'un garçon de 10 ans à trottinette... Ça m'est arrivé dans les rues de Val-Bélair, où j'étais en visite. Mon neveu tenait mordicus à m'accompagner pour cette sortie à mi-chemin entre le facile et le fartlek (j'ai fait quelques sprints de 1-2 minutes). J'ai «tenté le diable» en descendant la côte de la rue de l'Aéroport, qui s'étend sur environ 1,5 km et est inclinée de 5% à 7%. Je m'en suis ressenti dans les jours qui ont suivi. Boucle de 8,6 km + 1 tour de rue de 700 m, pour un total de 9,3 km, courus en 51:07. FCmoy=141/min, FCmax=162/min.
Lundi:Musculation, sans exercices pour mes pauvres mollets...
Mardi: Sortie de course sur le Mont Royal. Mauvaise idée: dès le début de la montée, j'avais les jambes en compote et je n'avançais pas vite, même si j'avais l'impression d'y mettre le même degré d'effort qu'habituellement dans mes sorties faciles. 12 km en 70:12. FCmoy=140/min, FCmax=152/min.
Mercredi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Soirée: hockey cosom. Durée du match: 44 minutes. Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes.
Jeudi: Intervalles sur piste de 400 m. Même chose que la semaine précédente: 1 km au rythme facile (F) + 4 x (1 km I + 800 m F) + 5 x (200 m R + 200 m de marche) + 1 km F. Total (course): 10,2 km. Temps des intervalles: 4:27, 4:32, 4:35, 4:30. FCmoy(/min): 149, 155, 155, 158. FCmax(/min): 155, 158, 160, 162. Décidément, les valeurs données par mon moniteur cardiaque par temps froid, lorsque je porte des vêtements plus ou moins isolants, sont douteuses. Temps des 200 m au rythme R (s): 48, 43, 43, 41, 42. Selon les relevés météorologiques, les vents étaient à 33 km/h. Cependant, les rafales devaient bien atteindre les 40-45 km/h. (J'avais par moments de la difficulté à avancer!) J'ai été de 11s à 17s plus lent que la semaine dernière pour mes intervalles I... J'aurais dû aller au CEPSUM!
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Samedi: Environ 80 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 80% du temps, soit à peu près 65 minutes. Ayoye!

En somme, 31,5 km de course à pied (incluant 4 km d'intervalles au rythme I et 1 km au rythme R, et quelques sprints), environ 85 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation.

Je reprends cette semaine mon horaire habituel de ces derniers temps, avec des sorties de course les lundis, mercredis et vendredis. Comme ma dernière sortie remonte à jeudi dernier, ça me fait 3 journées complètes sans courir, si on exclut le cosom (ce que je ne devrais pas faire). J'espère que ce quasi-congé aidera à guérir certains petits bobos...

jeudi 8 avril 2010

Je ne comprends pas... mais je suis content

Depuis quelques jours (en fait surtout depuis hier), ma jambe droite commençait à m'inquiéter. J'avais mal au genou et dans le haut du tibia, et avant d'aller courir aujourd'hui, je ressentais même un peu de douleur dans le haut de la cuisse, tout près de la hanche, et à l'extérieur du genou, ce qui laissait présager un retour de l'infâme syndrome de la bandelette ilio-tibiale. Surtout que j'avais fait mes 2 sorties précédentes sur des parcours très côteux (descendre une côte inclinée de 5% à 7% s'étendant sur environ 1,5 km n'est pas une très bonne idée quand on est pris avec un problème de bandelette...).

C'est donc en me traitant d'idiot entêté que je suis allé faire ma séance d'intervalles sur piste aujourd'hui, tout en me disant que j'arrêterais dès que je ressentirais de la douleur à la bandelette, ce qui allait probablement se produire dès le 1er intervalle rapide...

Hé non! J'étais dans l'erreur. Non seulement j'ai complété les 10,2 km prévus à ma séance (qui comprenait 4 intervalles de 1 km au rythme I et 5 intervalles de 200 m au rythme R), mais en plus JE N'AI PRATIQUEMENT PLUS MAL CE SOIR (sauf au genou, mais il me fait un peu mal depuis plusieurs semaines déjà). Le fait que j'étais désespérément lent, avec les rafales de vent qui devaient bien atteindre les 40 km/h, ne change rien à l'affaire: ma sortie de course, qui comprenait 5 sprints de 200 m pendant lesquels je courais le plus vite que je pouvais (avec le vent dans le dos pendant la majeure partie du 200 m), semble m'avoir «guéri»! Bref, comme le dit le titre du présent billet, je ne comprends pas, mais je suis bien content...

Étant donné la relative bonne santé de ma bandelette, je me suis inscrit au 10 km de la course de St-Laurent, en espérant que celle-ci ne sera pas perturbée par les moyens de pression des cols bleus... Et il y a de fortes chances que je participe également au 10 km du Défi du printemps des YMCA du Québec 2 semaines plus tard, au parc Maisonneuve.

Je me suis même pris à rêver au 20 km du Défi Ste-Anne-de-Bellevue, mais avec ma foutue bandelette, je ne dois rien tenir pour acquis.

Il ne me reste qu'à trouver une bonne journée pour courir un 5 km sur piste sans risquer de me scrapper, question de pouvoir faire une estimation réaliste de mon temps sur 10 k. En ce moment je n'ai qu'une idée très vague de ce que je peux viser...

dimanche 4 avril 2010

Bilan de la semaine du 28/03/2010

Dimanche: Musculation. Rien à signaler.
Lundi: Sortie de course de 12,1 km sous la pluie, à un rythme facile, et sur un parcours plus côteux que ceux que j'avais fait ces dernières semaines. C'était un bon test pour ma bandelette, et ce fut un succès! Mes nombreuses périodes d'attente aux intersections ont certainement aidé... Temps: 66:52. FCmoy=140/min, FCmax= 171/min (lecture douteuse).
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course à l'heure du midi, rythme facile. 6,4 km en 34:19. FCmoy=136/min, FCmax= 164/min. Encore une valeur de FCmax douteuse. Il semble y avoir un problème avec mon moniteur cardiaque (qui a quand même 2 ans) ou avec mon coeur... Bandelette: OK. Pas de cosom en soirée, pour cause de migraine pepérienne carabinée.
Jeudi: Musculation. J'ai donné congé à mes mollets.
Vendredi: Intervalles sous le soleil, avec une température qui est passée de 13˚C à 18˚C pendant la séance! 1 km au rythme facile (F) + 4 x (1 km I + 800 m F) + 5 x (200 m R + 200 m de marche) + 1 km F. Total (course): 10,2 km. Temps des intervalles: 4:16, 4:19, 4:18, 4:19. FCmoy(/min): 157, 160, 165, 167. FCmax(/min): 160, 164, 168, 171. Temps des 200 m au rythme R (s): 44, 43, 43, 42, 41. J'ai été légèrement incommodé par le soleil qui plombait, et mon corps a naturellement ralenti son rythme pour les 4 intervalles au rythme I (vs 3 les 2 fois précédentes). Bref, cette séance aura contribué un peu (j'espère) à mon acclimatation à la chaleur et à l'amélioration de mon endurance, un domaine dans lequel j'ai énormément de progrès à faire... Aucune douleur ou sensation étrange à la bandelette.
Samedi: Pas de cosom. J'étais à l'extérieur de la ville.

En somme, 28,7 km de course à pied (incluant 4 km d'intervalles au rythme I et 1 km au rythme R) et 3 séances de musculation. Et pas de cosom, ce qui n'était pas prévu au départ!